[RP Battle] Désespoir et Animosité

Le RP Battle peut enfin démarrer. Désolé pour le retard, j'avais à faire. Commençons par le règlement, pour cela je me contenterais d'abord de citer en partie mon ami Impe

Citation :

1) Chacun écrit dans le style qui lui plaira le plus, mais essayez de soigner vos message et de ne pas hésiter à leur donner un grand fond. Vous êtes libres à ce niveau, mais l'aventure sera d'autant plus plaisante si nous nous donnons de la peine à faire passer avec justesse nos messages, et à y marquer le sentiment.

2) Aucun post bâclé dans son orthographe/grammaire, ou contenant du chatpesak. Évidemment, je ne vous demande pas d'être tout à fait parfait, mais il faut des accents, des majuscules au début des phrases et un minimum d'attention dans la conjugaison des verbes. Je serais assez souple, mais si je considère que cela dépasse la limite, je sévirais, et m'octroie le droit d'employer tout les moyens nécessaire au maintien d'un minimum de rigueur à ce niveau.

3) Pas de bourrinisme. [...] Je m'octroie aussi le droit de faire changer la teneur d'un message qui s'avérerait iréaliste. Le bourrinisme ne peut que tuer le jeu en lui enlevant de son intérêt. [...]

4) Vous êtes libres, et ce autant que faire se peut. De plus, afin de permettre une certaine fluidité à la partie, chacun peut se permettre de faire réagir, mais de manière discrète, les personnages des autres.

[...]

En cas de problème d'utilisation de votre personnage par un autre joueur, venez simplement me prévenir et je m'en occuperais.

N'hésitez pas non plus à vous contacter entre vous si vous désirez faire quelque acte spéciale à deux ou plusieurs. Il suffit souvent d'écrire le passage et de le soumettre au concerné pour obtenir ou non son accord.

Auquel j'ajouterais :

5) Vous êtes des Gobelins alors pensez comme des Gobelins. Ex : Un Gobelin n'a que faire du plus gros lingot d'or, pour lui, le plus grand des trésor, c'est de la nourriture, voir des armes ...

Ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres mais veillez à y faire attention.

6) Vous pouvez parler en langage gob' style "C'est moi l'chef", "V'nez que j'vous file un coup dans la gueule", mais cela doit rester discret de manière à être facilement lisible.

7) Même à l'échelle des gobelins, la forteresse dans laquelle nous évoluons est infiniment plus petite que la planète sur laquelle se balladentes participants du RP W40K. Il nous faut donc utiliser une échelle temporelle adaptée. Nous ne passerons probablement en tout que quelques jours dans ces souterrains là où les GI perdus "Espoir et Amitié" passeront sans doute plusieurs mois sur leur planète.

Ca ne signifie pas forcément que notre RP sera moins long en temps réel. Sur une planète entière, il faut parfois marcher pendant des heures avant de faire une "rencontre" intéressante. Dans notre forteresse, on peut en faire à chaque coin de couloir ....

8- J'insiste sur le fait que nous devons faire les plus gros efforts possibles au niveau de l'orthographe (et là je ne désigne personne ... enfin si ).

Voilà amusez-vous bien. Je remet ici le récit servant d'intro pour vous le remettre en mémoire. A partir de maintenant, nous sommes des gob's.

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Throrin acheva son dernier adversaire d'un grand coup de hache en pleine poitrine.
"Les Orques sont mous en cette saison" se dit-il. Pendant ce temps, Ethanaël abattait les derniers fuyards dans leur course. Son arc elfique portait beaucoup plus loin que les arbalètes des mercenaires qui les accompagnaient et chacune de ses flèche finissait plantée entre les omoplates d'un peau-verte. Mais Throrin n'aimait pas les arcs - une arme de lâche - et encore moins les Elfes. Il s'occuperait de lui en temps voulu.

A côté de lui, Arkandar le Rouge finissait de rôtir une autre de ces créatures des flammes jaillisants de ses mains. "On a bien fait de le le prendre avec nous celui-là" pensa Throrin, voyant avec quelle aisance le Sorcier les avait débarrassés de près de la moitié de leurs assaillants. Cette attaque prouvait que leur petite expédition touchait à son but, que bientôt se dresserait devant eux les portes de pierre de l'ancienne cité naine de Karaz-a-Barad. Ces vermines d'Orques s'étaient emparées d'elle il y a bien des années, alors que lui n'était encore qu'un jeune Nain. Il était temps pour eux de payer pour ce qu'ils avaient fait.

La voix de Karl-Henst, le chef des mercenaire, le tira de ses songes :
"Ces Orques n'étaient que des éclaireurs. Bientôt il en viendra d'autres, beaucoup plus nombreux. Je viens de perdre deux de mes hommes..."

"Cela fera deux parts de butin en moins au moment de partager le trésor" l'interrompit Günther, qui était resté caché dans les fourrées durant toute la durée de la bataille et qui fouillait déjà les corps de ces immondes peaux-vertes.

Throrin esquissa un sourire. Il avait depuis le début particulièrement apprécié la façon de penser du voleur. Mais il devrait plus tard se débarrasser de lui aussi, comme des autres. Le trésor de ses ancêtres, l'or de Karaz-a-Barad, serait à lui et à lui seul. Les spectres des niveaux inférieurs s'occuperaient de ces aventuriers ... Mais pas encore, il avait d'abord besoin d'eux pour éliminer les Orques qui occupaient les lieux.

Throrin reprit la parole, hurlant presque pour se faire entendre de toute la Compagnie :
"Allons nous réfugier derrière ces rochers pour la nuit ! Ne faites surtout pas de feu, ça pourrait en attirer d'autres. Profitez de ces quelques heures de sommeil pour faire le plein de force. Demain, le trésor de Karaz-a-Barad sera à nous !"

Il vit une étincelle briller dans les yeux de ses compagnons. Tout allait pour le mieux. Pour le moment, personne ne se doutait de rien.

*******************************

Grotsnik s'arrêta un instant de piocher : son dos lacéré lui faisait horriblement mal. Comme pour faire echo à ses pensées, l'un des surveillants s'avança et lui flanqua un violent coup de fouet. Etouffant un cri de douleur, il se remit à travailler :

"Satanés Crânes de Fer ! Et ça se dit des Gobelins ces vermines là ? Des traîtres, oui ! Un ramassis de misérables traîtres qui profitent de la faiblesse des autres Gobelins ! Tout ça parce qu'y' sont plus nombreux ! Un jour j'aurais leur peau ! Aussi vrai qu'on m'appelle Grotsnik le Rusé ! Y' paraît que les Orques sont sympas avec eux, qu'ils les frappent pas trop fort ... Et parfois quand y'z ont de la chance, ils les emmènent même avec eux pour des raids à l'extérieur. Sinon ces maudits traîtres sont payés par les Orques pour nous surveiller pendant qu'on bosse dans leurs mines ... Faudrait qu'on se révolte, mais comment ? Y' sont plus nombreux que nous et on a pas d'arme ..."

Grotsnik se tourna vers la gauche : près de lui se tenait un Gobelin très grand, presqu'aussi grand qu'un Orque même. La pioche à la main, ce dernier abattait quantité de travail sans faire mine de fatiguer, sous l'oeil vigilant des gardes de la tribu des Crânes de Fer.

"Lui c'est le Champion. Tout le monde l'aime bien. Il est fort. Quand on est fatigué, y' demande à travailler à notr' place, comme ça on se fait pas trop frapper. Si on était tous aussi grand que lui, y'a longtemps que les Orques nous auraient repris à la place des Crânes de Fer ... Mais on a faim et on est faible ... Et y'sont nombreux, plus de deux fois les doigts des deux mains.

Pourtant, l'Ancien il nous a dit qu'il avait rêvé que nous les Nez-Brisés, on allait reprendre le pouvoir. Il est super vieux et tout le monde le respecte. Mais des fois j'ai du mal à croire ce qu'il dit. Y' paraît que des zoms vont débarquer et que les traîtres vont se faire rôtir".

Grotsnik en était arrivé là dans ses pensées quand retentit une soudaine et violente explosion, suivie de cris lointains et du bruit des épées qui s'entrechoquent. Puis on entendit le son d'une cloche résonnant dans les galleries : l'alerte était donnée, la citadelle était attaquée.

Au son de cette cloche, près de la moitié des Gobelins s'étaient jetés à terre, et pas que des Nez-Brisés. La panique était telle que peu d'entre eux s'étaient rendu compte que le haut des galleries s'était mis à vibrer dangereusement suite à l'explosion et qu'une partie du plafond menaçait de s'effondrer. Un gros bloc de pierre se détacha et vint s'écraser sur l'un des surveillants ... Puis, dans un élan de lucidité, les Nez-Brisés qui n'étaient pas paralysés par la peur se mirent à courir en tous sens. Les gardes Crânes de Fer, débordés, couraient en gesticulant, abattant les épées qu'ils avaient maintenant dégaînées sur les esclaves qui passaient à portée.

Grotsnik leva les yeux pour voir le Champion près de la sortie, brandissant comme un trophée au dessus de sa tête un large cimeterre qu'il avait prit à l'un des gardes qui gisait maitenant à ses pieds. Grotsnik et quelques autres saisirent leur chance et foncèrent vers le tunnel de sortie ; une fois celui atteint, tous prirent leurs jambes à leur cou : déjà les Crânes de Fer reformaient les rangs et massacraient les pauvres Nez-Brisés qui n'avaient pu s'échapper.

Les rescapés s'élancèrent sans se retourner dans les sombres couloirs de la citadelle, courant aussi vite qu'ils le pouvaient, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que le bruit des combats s'amplifiait et qu'ils allaient dans sa direction. Mais trop tard pour revenir en arrière : ils pouvaient déjà distinguer dans les ombres les silouhettes menaçantes des Crânes de Fer se lançant à leur poursuite.

Coincés entre le marteau et l'enclume les Gobelins se lancèrent au milieu du fracas des épées. Ils étaient trop occupés à ramper sous les tables pour chercher à comprendre qui affrontait qui, mais certains aperçurent des zoms, et peut être un nain aussi, qui se battait contre les Orques. Des flèches, des étincelles et des gerbes de feu jaillissaient dans tous les coins de la pièce.

Ebloui par une si sombre sorcellerie, Grotsnik ne vit pas s'approcher l'homme en armure qui abattit sur lui son épée. Le Gobelin fut suffisamment vif pour rouler sur le côté et voir la lame s'abattre avec fracas sur une chaise. Entendant le bruit du brois brisé, Grotnisk fut un instant horrifié que ce bruit eut pu être celui de ses os. Ecoutant une fois de plus le phénoménal instinct de survie propre à la race gobeline, il mordit son adversaire au mollet mais ne réussi qu'à se briser les dents sur ses jambières de mailles. Son adversaire lui faisait de nouveau face, s'apprêtant à lui donner une réplique qui lui serait sûrement fatale, mais ce dernier s'écroula face contre terre, un carreau d'arbalète perdu s'étant fiché dans son dos.

Grotsnik souffla de soulagement et vit les derniers Gobelins debouts franchir le seuil d'un escalier descendant vers les profondeurs. Il s'empressa de les rejoindre. Ils coururent de nouveau pendant un temps qui leur sembla interminable, quelques minutes seulement, ou peut être quelques heures, ils ne sauraient dire, en tout cas pas assez pour qu'ils se sentent en sécurité. Ce n'est que quand ils furent essoufflés au point de ne plus en pouvoir courir qu'ils s'arrêtèrent.

Beaucoup de Gobelins étaient tombés. Eux avaient échappé de peu à la mort, mais ils n'étaient pas encore tirés d'affaire. Ils ne le seraient que quand ils auraient regagné l'extérieur, aussi répugnante la lueure du soleil puisse-t-elle leur paraître. Mais Karaz-a-Barad et ses souterrains recelait encore de nombreux dangers, les Crânes de Fer bien sûr, mais aussi ces zoms qui venaient de débarquer, et peut être d'autres encore dont ils n'ont pas encore conscience. On raconte que les Orques évitaient les niveaux inférieurs car ils étaient hantés. Mais où se trouvaient-ils en ce moment ? Pas la moindre idée.

"Heu ... Quelqu'un a pensé à faire un plan ?"

Grotsnik le Rusé

Jamais Grotsnik n'avait courru aussi vite, eut-il eu toute une armée de Nains barbus à ses trousses. Il était exténué, voilà bien longtemps
que ses jambes n'avaient plus eu la la liberté de courir. Mais il réalisait seulement l'erreur qu'ils avaient commise : ils étaient perdu au
milieu d'une forteresse qui d'après ce qu'on en dit recelait de nombreux périls. En tout cas, Grotnsik aurait bien voulu un bon gros Orque à
ses côté, pour se sentir en sécurité.

"Même si ça m'vaudrait une bonne raclée" pensa-t-il. Il en regrettait presque les geôles des Crânes de Fer.

Ils en avaient croisé beaucoup des Orques, durant leur fuite. Ils se dirigeaient tous dans la direction inverse à la leur, allant prêter main
forte à leurs congenères face à ces mystérieux assaillants. Aucun ne prêtait attention à eux, le spectacle du Gobelin fuyant le combat devant
être assez courant pour un peau verte. Certains Gobelins avaient même été carrément piétinés.

"On dit qu'on reconnaît la vaillance d'un Gobelin au nombre de traces de bottes d'Orques qu'il a dans le dos".

Dans la panique, Grotsnik avait perdu le groupe emmené par le Champion :
"Dommage, j'aurais préféré être avec lui, il avait une arme au moins. Si j'avais su, j'aurais piqué une pioche. C'qui peut fendre la pierre peut aussi fendre des crânes".

Il se félicita lui-même de son trait de philosophie, regrettant tout de même de ne pas disposer de l'accessoire permettant de l'appliquer et
regarda ensuite autour de lui. Le groupe se trouvait planté au milieu d'un sombre couloir qui disparaissait dans les ténèbres, loin derrière
eux et se poursuivait encore loin devant eux. Sinon, l'endroit était assez semblable à tout autre dans pareils souterrains : étroit, froid,
humide, et sombre - bien que les yeux des Gobelins s'accoutument facilement à l'obscurité. Difficile de savoir où ils se trouvaient en ce
moment donc.

Jadis, à l'époque où les Nez-Brisés étaient encore les favoris des Orques, Grotsnik avait pu se ballader au sein des murs de la Forteresse. Mais beaucoup d'endroits leur étaient alors interdits, et cela remonte à des temps qui lui paraissaient immémoriaux.

Grotsnik tendit l'oreille : plus le moindre bruit. Le fracas des épées est toujours un bruit insupportable pour des Gobelins, surtout quand
ils sont en infériorité - comprenez par là à moins de dix contre un.

"C'est pas que j'ai peur de me battre mais j'pouvais pas laisser seule cette bande de nigauds. Y' doivent avoir un cerveau et demi pour eux
tous" se dit-il, observant ses compagnons, serrés les uns contre les autres, attendant que quelqu'un prenne une décision.

Il cracha une dent ensanglanté sur le sol - il avait encore le goût de la jambe de mailles dans la bouche - et dit d'une voix autoritaire :
"Bon, y faut qu'on s'tire au plus vite de ce trou à rats sinon on va y rester. Pour ça, y faut qu'on trouve une sortie".

Grotsnik marqua un temps d'arrêt, comme le faisait son chef bien aimé lors de ses discours, de son vivant. Il avait espéré un court instant que quelqu'un su où il se trouvait. Malheureusement, il n'eut que l'écho de ses paroles résonnant dans les souterrains en guise de réponse.

"Et comme c'est moi le plus intelligent, c'est moi qui décide ! Derrière nous, y'a des trucs pas nets. J'ai pas envie de finir rôti comme un poulet à la broche alors on continue en avant".

Désignant shampi :
"Toi le gros, tu restes à côté de moi parce que heu ... t'es le deuxième plus fort après moi et y'faut pas qu'on se sépare".

Puis une fois que celui se tenait à son côté, l'air complètement hébété , Grotsnik lui chuchota :
"***Un tonneau de bière si on sort de là entiers***".

De manière toujours aussi autoritaire, à l'adresse du dénommé Arsen' :
"Toi le nabot, tu restes devant pour servir d'appât... heu ! D'éclaireur !". Quelqu'un a un problème ???"

*Un tonneau de bière si on sort de là entiers*...
*Un tonneau de bière si on sort de là entiers*...
*Un tonneau de bière si on sort de là entiers*...

Ces mots résonnaient encore dans la tête de shampi... Oh, pas forcément tous les mots ni dans un ordre cohérent... Mais entendre prononcer "bierre" et "tonneau" ensemble dans la même phrase lui avait redonné de la vigueur... Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas touché a quelque chose de plus consistant qu'un champignon qui trainait par terre pressé en cachette par ses soins...

Il sorti de sa torpeur

"Mais keske j'fou la !"

Grotsnik avait couru et il l'avait suivit... Pourquoi ? Sûrement parce que l'on trouvait plus de bierre dehors que dedans.

Pour gagner de quoi se soulager le gosier, il faudrait rester avec le pti gob qui bougeait et criait tout le temps... Pas trop dur sauf que :

"Fo ki s'arrêt' de crier... jé mal a la têêêête".

L'adrénaline lui permettait tout de même de recouvrer un peu de lucidité... Il y aurait peut être de la baston, et après boire, c'est ce que Shampi préferrait faire, taper... Il avisa la grosse pierre qu'il avait emmené par reflexe

*c moin gro qu'un bon boulé mè ça doit fèr mal*

Il continuèrent tous à progresser, s'éloigner de la bataille ce qui enlevait aux nuisances sonores entourant le gobelin qui pouvait presque réfléchir (c'est un gobelin tout de même...)

"Viv'ment mon tonno"

Il faudra pourtant rester sobre un moment encore pour le mériter...

[Squigus et son petit squig Gruf]

Paf, boummmmm !

Je venai de glisser pris dans ma robe noire.
Je touche ma poche, ouffff "Gruf" est là il me sourit et pour me montrer qu'il est content de me voir.

Je regarde ou j'ai atterit un sombre tunnel, un ork arrive droit sur moi je me pousse me faisant juste écraser le pied.

Vu la cohus qui semble se faire derrière moi je décide de pousser en avant dans ce tunnel en allant le plus vite possible.
Je cours donc ne sachant guère faire autre chose quand je doute.

Trilbok "Le Fou"


Trilbok courait dans les couloirs, suivant d'autres gobelins qui allaient dans la même direction. Il continuait de délirer, en remuant les bras : "Couloir... couloir ! Noir, couloir, faut k'je sorte... ha ha."

Il ricana bêtement, avant de se cogner contre un mur. Il croisa un crâne de fer qui marchait dans le sens opposé. Trilbok tira la langue et grimaça, laissant apparaître ses petites dents pointues.

Puis, il se retourna pour rattraper désespérement les gob'. Il ne fallait pas qu'il reste seul.

Arsen

Arsen serrait frénétiquement le morceau de métal rouillé qu'il avait emporté dans sa fuite. Il n'était guère rassuré d'ouvrir ainsi la marche mais le nouveau chef l'avait dit alors il vallait mieux obéire. Au moins il avait dans les mains un semblant d'arme. Il se demandait avec cette curiosité propre aux gobelins si enfoncer un fer de pioche dans le ventre d'un humain le faisait beaucoup souffrir...

Tout de même Arsen éprouvait un sentiment de soulagement à l'idée de quitter les mines. Ils étaient rares les gobs qui aimaient l'aventure mais Arsen était de ceux là. A condition bien sûr que les profits soient importants et le danger minime...

Sauver sa peau d'abord en suivant les autres et après aviser. En attendant ouvrir les yeux, des fois que y aurait quelque chose d'intéressant à chopper...

quand Zyrkaliem arriva en bas des escaliers, il vit les immenses couloirs que les nains avaient jadis batti ... impressionant

il avait eu l'inteligence ( ha bon ?) de faire un semblant de plan ... dans sa tête

- moi m'sieur moi, j'ai fait un plan
Grotsnik répondi
- haaa bien, on voit qu'les shaman' sont un peu sup"ériheur à la moyênne, fil' le plan
- heu il est dans ma tèèète
- ... je peux l'ouvrir pour vérifier ?

Grotsnik le Rusé

Pensant aux derniers évènements, Grotsnik se mit à ricaner. Tout allait pour le mieux :

"Cette bande d'abruti m'obéit au doigt et à l'oeil. Bientôt, quand on s'ra dehors, je serais leur Roi. Oui le Roi ce s'ra moi gniark gniark. On fondera la "Grotsnikie" et quand on s'ra assez fort, on r'viendra botter le cul aux Crânes de Fer !

Y'a plus qu'à espérer que le vieux qui prétend nous servir de guide y soit pas trop sénile ..."

<Shampi>

"po trè impressionan le vieu !"
Shampi en avait vu des shaman, et pas des moindres, les fiers shamans gobelins de la nuit étaient parmi les plus rusés qu'il connaissait... Mais un chaman qui n'arrivait pas a sortir les plans de son crâne chauve, ça jamais...

"prions pour ki essaie pas la magi paske sinon c on é mor !"

C'était la première fois que shampi ne faisait pas confiance à un magicien...

Grotsnik en revanche, c'était un bon chef et il savait parler aux gobs... Il allait les mener dans un lieu sûr... Et Shampi y construirai une brasserie ! C'était di..
Il s'envoya les dernières gouttes qui trainaient au fond de sa bouteille dans un élan d'enthousiasme. Il allait en faire profiter ses "amis" quand Arsen revint en courant...

"une patrouiiiiiiille"

[Kassitoun]

Ca repart???

Kassitoun était écoeuré...
Des mois qu'il se travaillait à accroitre son influence au sein du groupe, et là, en quelque secondes, ce...cet espèce de snotling accaparait le pouvoir, et se prenait pour le chef...
"C'é môa l'chef!!!
Tout les gobs se retournèrent...
-Kôôôôa?!"
Hum, il avait oublié de parler à voix basse...
"K'ek k'ta di??? fit l'usurpateur en s'avançant d'un air menaçant...
-Euuh...Fais gaf!!! T'es au courant du coup où k'jai tué cinq Vouivres avec juste c'baton??? fit Kassitoun en bradissant son manche de pioche.
-Euuuuh..."
Très bien, il avait déjà l'air moins rassuré... Mais reprenant courage (si l'on peut dire cela d'un gob), il s'avança à nouveau vers Kassitoun. La situation aurait pu devenir problématique si un cri n'avait pas soudainement retentit:
"UNE PAAAATROUIIIIIILLLLEE!!!! AAAAAAH!!!"
S'éparpillant comme une volée de moineaux, les gobs laissèrent Kassitoun seul au milieu du tunnel.
"Peuh!! Bande d'idiots... Je suis parfaitement capable de détruire une p'tite patrouille de rien du tout à moi tout seul... (Roujio, ou le retour des grobills...) Mais, comme sûreté est mère de silence (ou quelque chose du genre), mieux vaut l'éviter discrètement..."
Se dissimulant dans l'ombre, Kassitoun attendit le passage de la patrouille.

Grotsnik le Rusé

Au hurlemennt "Patrouuuuuuuille", Grotsnik se glissa dans l'ombre d'une colonne, tirant par le bras le vieux chamane qui prétendait pouvoir rôtir seul toute une bande de Trolls des cavernes s'il le voulait ...

Il plaça sa main sur la bouche du vieux fou en guise de baillon. Une patrouille ? Mais une patrouille de quoi ?

"Ca peut pas être des zoms, on les a laissé loin derrière. Si c'est des orks, p'têtre qu'on s'fra botter les fesses mais au moins on sera en sécurité. Si c'est des Crânes de Fer ..."

Le sang battait à ses tempes ... Mais pas par peur d'une patrouille. Grotsnik était encore sous tension depuis l'intervention de Kassitoun'.

"Mais pour ki y's prend l'balafré ? Y'croît qu'on peut débarquer comme ça et prétendre être le chef ? On n'est pas chez mémé gob' ici !

J'me méfie de lui. C'est un étranger et on sait pas grand chose de lui. Y' dit qu'il a tué 5 vouivres à mains nues ... J'espère que c'est pas vrai ... Enfin si j'espère que c'est vrai. Si on croise des zoms il devrait pas avoir de mal à s'en occuper ..."

Grotsnik jeta un regard en coin au dénommé Kassitoun' : celui-ci se trouvait non loin de lui, tapis dans l'ombre. Qu'il était laid ! De grosses gouttes de sueurs coulaient sur son visage et le long de son immonde cicatrice.

Se voyant observé, Kassitoun' s'épongea le front l'air de rien et dit :
"Fait chaud ici !"

Grotsnik serra les dents. Il allait lui falloir des yeux dans le dos pour surveiller ce zigoto. Grotsnik en était là dans ses réflexions quand il entendit enfin le bruit des pas résonner dans les galleries ... Plus près ... Toujours plus près ...

Il se demandait ce qui allait jaillir de ce couloir et s'il allait survivre à cette rencontre. Le pas était rapide ... Des créatures qui courent ...
Enfin, le moment tant attendu arrivé, deux ombres passèrent devant eux, vives comme l'éclair.

Reconnaissant la silhouette de deux gobelins - non armés qui plus est - Grotsnik ordonna à Shampi de les arrêter. Beaucoup plus prompt à la réaction que ne le laissait suggérer sa face hébétée, Shampi bondit tel un fauve et plaqua l'un des deux gob's sur le sol.

Ce dernier, complètement immobilisé se mit à crier : "Pitié ! Pitié ! Me faites pas de mal ! Pitié ! Pitié ! Pitié !"

Grotsnik s'approcha et hurla : "Ta gueule ou je t'ouvre le bide avec mes dents et repeints les murs avec tes tripes !"

Le Gobelin fit immédiatement silence et Grotsnik fut très fier de sa réplique :
"Faudra ke j'la replace celle là tiens !"

Ses yeux s'attardèrent ensuite sur le visage du Gobelin prisonnier :
"Mais j'te connais toi !"

[Squigus et son petit squig Gruf]


Alors que j'avançais avec un autre gobelin une ombre surgit et plaqua le gobelin devant moi au sol et commença à lui causer.

Je me mit à reculer et sentit dans le dos un court poignard.
Après quelques secondes il descendit de mon dos.

Et je put me retourner.

- On fuis aussi les zooms et les autres z'orks !

Un des gobs s'avança vers nous et nous lança :

- j'suis l'chef Grostnik et si vou' voulé survivr' suivé moi

Comme je n'avais pas d'autre but que de sortir d'ici pour allez éléver mes squigs je décidais donc de les suivre et notre troupe repartit de plus belle.

[Kassitoun]

Se jetant sur le gob à terre, Kassitoun lui appliqua un coup sur la tête de sa...matraque, qui fit exploser la tempe du pauvre gobelin cloué au sol.
-Ahah!! Pffft!! Ce pôv' snot n'a aucune chanc cont'môa...
Il vit Grotsnik "le Rusé" -pfft, rusé, lui- qui le regardait d'un air noir... Il était temps d'appliquer "la Méthode Kassitoun"...
Approchant son oeil d'un blanc laiteux vers le visage "du rusé", il constata avec joie que celui-ci reculait son visage au fur et à mesure qu'il approchait le sien. il continua d'avancer, d'avancer, et vit que Grostnik se penchait de plus en plus vers l'arrière.
BLAM!!!
"Le rusé"-pffft, ridicule- s'était effondré au sol, se prenant les pieds dans le cadavre. Vif comme l'éclair, Kassitoun se saisit de la lame rouillée qui pendait encore à la ceinture du mort, et, releva les yeux vers Grostnik. Nom d'un snot, il s'était déjà relevé... Poignarder un ennemi debout de face n'était pas le genre de Kassitoun. Affichant un large sourire sur son visage pour tenter de le rendre amical, il leva la face vers "le rusé" et lui fit:
-Oups mon pot', pardon d'tavoir fait tomber... Tu permet??? continua il en vidant méthodiquement les poches du cadavre.
-A mi-voix-
-Oui, alors, une bouteille de bière... Hey! Toi, le gros, viens par ici!!! fit il à shampi...
-Gwwaaah!!! Bouuuteiiiille!!! fit celui-ci avec un sourire stupide.
-Tu la vois, et ben, elle est pour toi!!! Allez, tu vas rester près de moi, et t'auras la bouteille, dac???

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- j'suis l'chef Grostnik et si vou' voulé survivr' suivé moi
-KôôôA??? Et d'puis quand c'est tôa l'chef, hein???
-J'suis l'chef, un point c'est tout!!!
-Mmmmouais!!! Beeeen... NON!!!
C'est MOI l'chef d'abord!!!
Bon, alors, toi, (regarde le nouveau gob, petit reniflement dédaigneux), salut, moi, c'est Kassitoun, et ch'suis l'chef. Si tu veux survivre, suis moi...
-Euh, non, suis MOI!
-Mieux vaut qu'tu m'suive moi!
-Plutôt Moi!!!
-MOI!!!
-MOIIIIIIII!!!!!!
-Euuuh, mais, ils sont partis!!!
-Quoi, qu'ektudilalp'titpretentieux?!
-Ben, r'garge, ils sont plus là!!!

Bloqué dans les tunnels hostiles avec pour seule compagnie cet idiot...oh non...

Mais où sont passés les M&...les Nez-Brisés???

Grotsnik le Rusé

"Espèce d'abruti !" cria Grotsnik, consterné, regardant les morceaux de cervelle répandus sur le sol.

"C'était un des nôtres ! Il est beau le chef qui sait même pas reconnaître les siens ! On est la tribu des Nez-Brisés pas des Cervelles Eclatées !!! En plus t'es qu'un étranger, tu peux pas être chef !"

"Ah oui ?" répondit Kassitoun', un sourire narquois au lèvre, brandissant la courte lame qu'il lui avait dérobé quelques secondes auparavant.

Grotsnik éclata de rire :
"Vas-y, tue moi, comme ça tu te retrouveras seul avec ta cervelle de squig perdu dans ces tunnels ! De toute façon, t'arriverais même pas à égorger un rat avec ça ..."

Kassitoun, consterné, observait attentivement la lame de son unique gros oeil globuleux (qu'il était laid !).

"C'est du fer blanc" ajouta Grotsnik."Sinon je m'en serais déjà servi pour t'égorger. Et récupérer le plan dans la tête du chamane (qu'il est con de l'avoir avalé celui-là....). Quant à ta bouteille ..."

D'un geste vif, Grotsnik s'avança et envoya un énorme coup de pied dans la bouteille que Kassitoun tenait à la main et qui alla s'éclater contre un mur, son contenu était maintenant répandu sur le sol.

"Et maintenant que c'est re-moi le chef, on va partir chercher ces abrutis. Y' peuvent pas être loin. Juste assez pour pu avoir à supporter ton odeur."

Grotsnik laissa de côté son compagnon de fortune et plaça ses mains en porte-voix :
"Shampiiiiiiiiiii ! Mon p'tiiiiiiiiiiiit ! Viens voir ce que ton chef a préparé pour toi ! Une belle mare de bière ! Shampiiiiiiiiiiii !"

Trilbok "Le Fou"


Depuis le début, Trilbok n'avait évidemment rien compris. Deux gobelins semblaient se disputer le rang de chef. Lui, il était resté caché dans un coin. On lui avait toujours dit de se mêler de ses affaires, alors c'est ce qu'il faisait.

Un des deux gobelins, le plus rusé, venait d'éclater une bouteille contre une paroi. Trilbok courut vers la flaque de bière, en remuant la tête. "Bière, bière, biiiièèèere !"

Il tenta de focaliser son attention sur le liquide, et se baissa.

Mais un autre gobelin s'approcha par derrière. C'était celui qui dégageait une odeur de champignon, qui dit :
"Dégage, l'dingue ! C'é pour moi, ça !"
"Nan, j'ai soif' ! J'veu boire !"

Le dénommé Shampi frappa violemment Trilbok, qui vola sur quelques mètres... Trilbok se releva lentement, et s'éloigna. "Grr... Méchant, méchant, champignon, champignon... Méchant."

Arsen

Arsen réflechissait à toute vitesse en trotinant. Les deux chefs n'arrêtaient pas de se disputer, il fallait qu'Arsen sache dans quel camp se placer, au cas où ça tournerait mal... Pour l'instant, il ouvrait la marche.
En tremblant de la tête aux pieds. C'était pas son courage qui lui faisait défaut, plutôt les vilains courants d'air. Enfin c'est ce qu'il disait aux autres. Il souria d'un air mauvais en tripotant le butin qu'il avait récupéré sur les cadavres de la "patrouille". Kassitruc avait bien essayé de les fouiller mais Arsen l'avait fait avant, à l'insu des autres. Une fiole d'un liquide bizarre, quelques dents, un crapaud mort et une pointe de flèche.
Encore rien de bien intéressant mais ça viendra...

Arsen fit un signe aux autres. Il avait réperé quelque chose. Un cadavre.
Un gros cadavre. Très gros même...

Grotsnik le Rusé

"J'espère que tu sais mieux reconnaître un 'cadavre' qu'une 'patrouille' !" cracha Grotsnik qui avait encore en tête l'erreur d'Arsen qui avait coûté la vie à un des leurs.

"Mais bon y'en a un qui a survécu," pensa-t-il. "Squigus, un vrai trouillard qui se barrera sûrement au premier danger. Mais au moins il est docile et tout, lui. Il contestera pas ma place de chef lui."

"Va voir ce que c'est !" ordonna Grotsnik à l'attention d'Arsen.

"Et on attend mon commandement avant de frapper !" ajouta-t-il, lançant un regard noir à Kassitoun.

La journée avait bien commencé, promesses de bierres, mauviettes pour taper d'su, un peu d'entraînement,... Mais là ça tournait à l'eau (le vinaigre c'est sacré, ya d'lalcool) : les deux ptits se criaient dessus ce qui n'améliorait pas le mal de tête chronique de shampi, mais pour couronner le tout, infâmie parmi les infâmie, ils avaient répandu de l'alcool de champignon sur le sol ! Il avait fallu se battre pour sauver ce qu'il y avait a sauver...

Encore une fois, les réflexions (limitées) de shampi furent arrêtées par Arsen

"kel em***eur,y sait rien trouvé d'aut ke des cadav'"

Et pour un cadavre, c'était un beau cadavre, il sentait plus fort qu'un champignon moisi... Cette odeur rappelait quelquechose à shampi
A la surprise de tous, il s'exclama :

"mé oui ! c un zom roz !"

Tous s'approchaient pour mieux regarder quand le "cadavre" s'anima... Oh rien de plus que quelque soubressaut mais cela avait suffit a faire fuire tous les gobelins. Shampi rassembla son courage (bien aidé par l'alcool), s'approcha de la bête et lui assèna un furieux coup du plat de sa pierre improvisée. L'humain cessa de s'agiter mais continuait de respirer

"au moins Shampi il sait quand frapper" sussura grotsnik a kassitoum

[Squigius]

Je suivais le groupe maintenant, et je commençais à réfléchir, il fallait trouver à manger à mon petit squig que pourrais lui donner ?

Alors que je réfléchissais la troupe s'arrêta et nous vimes un cadavre.
Il bougea je fuis seul chose que je savais faire dans ces cas là.
Et finalement en regardant en arrière je vis les autres revenirent tel une volée de moineaux.

Il était assomé apparement, je vis un sac et je commençais à fouiller dedans et trouver un bout de viande séchée.

Je la donna de suite à manger à mon protégé, et repris la marche en queue de peloton.

En peu de temps nous arrivames à un carrefour, à droite un escalier qui remontait et l'autre qui descendait et la je vis 2 des gobelins se regarder de manière méchante.

Quand Grostnik le rusé s'exprima ...

Grotsnik le Rusé

"Un zom ! Je croyais qu'on les avait laissés loin derrière nous !!!"

Grotsnik examina lui-même le visage de la créature étendue sur le sol, comme pour s'assurer qu'il s'agissait bien d'un homme :

"Ces imbéciles seraient capable de confondre un Zom avec un Orque" pensa-t-il. Mais il s'agissait bien d'un homme. Grotsnik lui aurait volontiers tranché la gorge si jamais il avait eu de quoi le faire.

Le gaillard avait à l'évidence déjà été dépossédé de tous ses biens par ceux qui l'avaient vaincu et le reste, Grotsnik n'en doutait pas, avait du être emporté par ses compagnons pour qui l'expression "partage du butin" ne devait pas signifier grand chose.

"M'en vais leur apprendre qui c'est le chef" grogna-t-il en lui même. Le 'cadavre' se remit à bouger lentement ....

"Vite ! Courrons avant que l'zom y s'réveille !"

Et le groupe se remit à courir. Ils atteignirent un carrefour où se tenaient deux gobelins se regardant méchamment. Quand Grotsnik parla :

"Heu ... C'est ki ceux là?"

Trilbok "Le Fou"

Trilbok restait derrière le gobelin à l'odeur de champignon. Il avait ramassé une pierre taillée, légèrement tranchante. A la première occasion, il l'attaquerait par derrière.

"Mmmh... J'l aime pas, c'Shampi", pensa-t-il vaguement.

Le petit groupe s'était arrêté. En face, deux gobelins semblaient se disputer. Visiblement, ils n'étaient pas d'accord sur la direction à suivre.

Trilbok tenta de réfléchir : "Deux directions... On peut pas prendr' les deux en même temps... Non, on peut pas. Donc faut choisir."
Alors, il se souvint que parfois, pour choisir la punition qu'un maître devait lui infliger - "Alors l'dingue, l'fouet ou la massue ?" -, il lançait un objet en l'air, comme certains autres le faisaient.
Une fois, sa pioche retomba sur la tête d'un Crâne de Fer. Bizarrement, il reçut alors les deux punitions en même temps. Et elles furent sévères.

Trilbok lança sa pierre taillée en l'air. Elle rebondit sur le crâne de Shampi. Celui-ci se retourna, et observa le Fou d'un air menaçant.
"Ben alor, l'dingue, kes'ke t'as ?"
"Heu... ça veut dire l'passage qui descend ou l'passage qui monte ?"

Trilbok prit ses jambes à son cou, et décida de prendre le passage qui descendait vers les profondeurs des cavernes. Ses jambes ne devaient sans doute pas être d'accord, car il perdit l'équilibre et dégringola...