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 Les histoires du vieillard... (battle)

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Imperator

Imperator


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MessageSujet: Les histoires du vieillard... (battle)   Les histoires du vieillard... (battle) EmptyVen 21 Jan à 23:59

Voici une histoire de moi-même, assez courte et que j'espère assez bien écrite, encore que je ne sois pas très fort. Vous remarquerez que l'univers dans lequel elle se déroule est battle, car c'est là celui que je maîtrise le mieux.

Mais qui sait, peut-être l'écrirais-je un jour, cette aventure dans 40K, où un soldat de la Gi croit devoir remettre une lettre de la toute première importance à l'empereur... Qui sait, ce serait amusant...

Quoi qu'il en soit, voici le début des histoires du vieillard, potentiellement une simple nouvelle, mais aussi le départ d'un grand nombre de petits récits à caractères moraux, certains évidents, d'autres pas. Mais vous le verrez vite en lisant les premières lignes.

Sur ce, Impe, qui vous souhaite une bonne lecture.




Oui, j’ai beaucoup voyagé, dans ma jeunesse, et j’avoue avoir eu énormément de chance pour avoir survécu jusqu’à aujourd’hui…

Si je connais des histoires ? Mais bien sûr que j’en connais, plus que vous n’en pourrez certainement jamais entendre, des belles, des tristes, des tragiques, des étranges, des fantastiques et certaines de simples gens comme vous et moi, de paysans ou artisans des grandes cités bretonniennes.

Un exemple ? Que vous êtes bien rapide en besogne. Si au moins je savais ce que vous voulez entendre, un sujet, ou une idée, même vague, je pourrais choisir au milieu du nombre, mais sans cela…

Comment ? Oui, si vous le désirez, je peux vous parler de l’histoire de la région, et plus particulièrement, si cela vous intéresse, de l’auberge dans laquelle nous nous trouvons, de son histoire d’il y a bien longtemps, lorsque le seigneur de ces terre était encore sage, et qu’un semblant de paix avait permit au commerce de se développer…

« En ces temps heureux, sur ces belles terres comme baignées par la quiétude et l’espoir d’une paix durable, s’élevait déjà la cité dans laquelle nous nous trouvons, encore que la grande muraille n’était pas encore érigée, et que nombre d’habitation n’existaient tout simplement pas. Pour l’époque, c’était déjà une énorme ville, mais aujourd’hui on la prendrait pour un grand bourg.

C’est tout de même là que vint Ivan, fils de Frigond, petit-fils de Teregrind, avec sa femme Ivraine, une jeune fille en pleine âge de beauté, encore qu’elle ne fut pas la plus jolie qui soit, ce qui ne l’empêchait pas d’être charmante dans ses regards joyeux et son sourire toujours chaleureux. Ivan avait quelques économies, des connaissance en commerce qu’il tenait de son grand-père, tenancier d’un établissement depuis lors disparu dans un village plus au nord de cet endroit, et surtout et avant tout, un puissant courage et énormément d’espoirs en l’avenir.

C’est donc tout naturellement qu’il ouvrit cette auberge, en lui donnant le nom qu’elle porte encore aujourd’hui, construisant lui-même murs et plafond, travaillant durement pour enfin obtenir un établissement digne de ce nom.

Et digne il l’était certainement. Le voyageur fatigué qui y entrait trouvait, en passant le seuil de la porte, une grande salle baignée dans la lumière qui filtrait par les larges fenêtres lorsqu’il faisait beau, ou puissamment éclairée par des chandeliers et des torches. Mais plus que la lumière frappait l’esprit la douce senteur qui assaillait les narines, enfonçant l’esprit dans une profonde torpeur, réduisant toutes les peines et faisant oublier toute fatigue. On pouvait souvent en voir qui s’arrêtait, lors de leur entrée, et restaient là à humer l’air en appréciant chaque seconde, ou d’autres qui revenaient régulièrement afin de ressentir chaque jour la même sensation de bonheur.

Et celle-ci ne faisait qu’amplifier lorsqu’Ivraine, très gracieusement, venait vous inviter à prendre place, avec son sempiternel sourire charmeur et sa moue d’enfant aux allures rieurs. Quels qu’en aient pu être les raisons, elle semblait auréolée de beauté et de charmes puissant, et lui résister n’était souvent que tout simplement inenvisageable. Du reste, ç’aurait été pure folie, car la nourriture et la boisson étaient à la hauteur de l’accueil.

On y trouvait de tout, et pour un prix qui semblerait aujourd’hui parfaitement dérisoire. Du poulet, du cochon, divers légumes, de la sauce à chaque fois et un grand nombre de plats étranges mais aux saveurs délicieuses. Il y eu même, durant une période, du chevreuil et du cerf largement accessible à tous.

Et lorsque la soif prenait, une chope de bière apparaissait soudain sous les yeux ébahis du voyageur qui ne pouvait plus alors que s’envoler au milieu du plaisir de la boisson, car il était incontestable que, autant pour la bière que pour le vin et divers alcools plus forts encore, la qualité des breuvages en ces lieux était la plus haute de la région, et beaucoup se demandaient où pouvait bien se fournir Ivan et sa femme pour trouver de pareils crûs.

Enfin venait la chambre pour notre épuisé mais repus voyageur, et ce dernier se voyait guidé vers un lit simple, mais moelleux, et au matin on lui apportait une bassine d’eau pour sa toilette sans qu’il n’aie à aller la réclamer. Tout était somme toute sobre, mais enchanteur. End eux mot, c’était une époque bénie par la dame, et tout allait bien pour Ivan et Ivraine.

Ceux-ci réussirent même à agrandire leur famille avec l’arrivée au monde de Frederic, un jeune garçon assez costaud qui vint très tôt aider son père à servir les clients, devenant rapidement très appréciés par ces derniers dont il se fit des amis sûrs grâce à sa bonne humeur et sa serviabilité. Partout l’on disait qu’il avait un cœur noble, et c’était sans conteste vrai.

Deux années après Frederic vint Rebecca, mignonne bien qu’aussi dépourvue de charmes certains comme l’était sa mère, et semblable à cette dernière en bien des points si ce n’est que la joie pétillante de la mère s’était transformée en un calme paisible, doux comme un morceau de satin, un ruisseau sous le soleil, et une intelligence très vite reconnue. Ces deux enfants comblèrent Ivan et sa femme au plus haut point, et ils avaient prévu d’en avoir encore bien plus si le temps l’avait permis.

Mais à peine Frederic eut-il atteint ses neuf ans, et commençait-il à connaître en bien des points le métier d’aubergiste, que la guerre vint, comme il est trop souvent le cas lorsque tout va bien.

Comme tout les autres hommes valides, Ivan fut recruté de force, et jeté avec les autres miliciens pour faire face à l’ennemi, au nom du roi et de la dame du lac.

Les adieux furent déchirant, mais tous comprenaient qu’il fallait défendre les terres de bretonnie à n’importe quel prix, et jamais Ivan ne pensa à s’enfuir, comme d’autres que je ne nommerais pas. Au contraire, une fois loin de la ville, il se fit vite remarquer par son entrain, sa bonne volonté et sa grande foi en la mission sacrée des chevaliers. Parmi les autres hommes d’armes, il était connu pour remonter le moral et se préoccuper de tous, du meilleur comme du pire, et de nombreux bruits disaient qu’il avait sauvé un ancien bandit en le portant jusqu’au campement pour qu’il soit soigné. En vérité, je puis affirmer qu’il le fit bien, mais que le bandit devait mourir par la suite de ses blessures.

Toujours est-il qu’Ivan participa à de nombreuses batailles, encore que souvent ce fut les chevaliers qui menèrent le gros de l’assaut, ou qu’il ne se trouvait pas dans les régiments envoyés directement au centre du combat, ce qui explique en grande partie sa longue survie au milieu des tourments de la guerre.

Enfin, après deux ans de durs combats, ses mérites furent reconnus et, avec plusieurs autres, il reçu un cheval et devint sergent monté, ayant pour mission principale de porter les messages et d’aller en reconnaissance. Cet honneur fut évidemment promptement accepté par tous, et durant les trois dernières années de guerre qui devaient suivre, Ivan chevaucha à bride abattue pour accomplir sa mission, prenant parfois des risques inconsidérés, mais survivant toujours par une chance que je qualifierait d’insolente.

Enfin, après un gigantesque combat qu’il ne devait jamais voir, à cause du port d’un message privé très urgent, le roi annonça la victoire de ses chevaliers, et de la bretonnie. Ce fut un soulagement général qui envahit les plaines, et bientôt la nouvelle se répandit dans toute la bretonnie que la guerre était finie, et partout l’on fêtait l’événement autant que faire se pouvait. Ivan n’avait pourtant, et c’est compréhensible, qu’une seule véritable envie, soit rejoindre sa femme, son fils et sa fillle, cette dernière devant avoir alors à peu près douze ans.

Lorsqu’il demanda la permission de les rejoindre à son seigneur, de manière collective avec les autres sergents nommés en même temps que lui, et qui tous voulaient rentrer chez eux pour revoir ceux qu’ils avaient abandonnés, ou récupérer le cours de leurs anciennes affaires, Ivan reçut une ultime mission, une simple reconnaissance pour s’assurer de la quiétude d’une région où des orques avaient été combattus peu auparavant. Acceptant ce qui lui était demandé, il partit accomplir ce dernier voyage avec les autres.

En deux jours de chevauchée, il arriva sur les lieux d’une des plus grandes cités de la région, et vit rapidement, avec beaucoup de tristesse, que tout y avait été dévasté depuis longtemps. En passant au milieu des rues, il aperçut des corps calcinés, des ruines d’anciennes maisons et nombres de traces d’incendie ou d’impact de puissants rochers. Plus rien ne bougeait, plus aucun bruit n’animait les rues désertes de la ville fantôme.

Un frisson parcourut le dos d’Ivan, comme à chaque fois qu’il était confronté à une de ces visions d’horreur, puis il se reprit, se remémorant le visage de sa bien-aimée, et son devoir à accomplir.

Bientôt, il avait vu tout ce qu’il y avait à voir, c’est à dire des ruines, des morts et une quantité innombrable de causes de tristesse. Plusieurs fois il avait été saisi par ce sentiment d’être déjà passé dans ces rues mortes, d’avoir croisé tel ou tel angle, mais il ne savait que trop bien que des ruines, où qu’elles se trouvent, ne ressemblent jamais qu’à des ruines, et il en avait tant vu au cours de ces dernières années.

Soudain, il stoppa sa monture d’un coup net, et, le regard hagard, sauta à bas, plongeant ses deux pieds dans la boue de la ruelle. Il regardait fixement un tas de pierre aussi semblable aux autres que le sont deux gouttes d’eau, et s’en approcha, presque titubant. Comme rêvant, ou éloigné du monde, il gravit les premiers rochers, puis se baissa pour ramasser un objet au sol que les flammes avaient épargnés. Il le contempla un instant, et de nombreuses larmes lui vinrent au visage. Il s’agissait d’un tableau, du portrait d’une femme assez moyenne que la chaleur avait rendue presque hideuse, mais bien identifiable, surtout pour Ivan.

Oui, vous l’avez deviné, ce portrait était celui de sa femme, celui qu’il lui avait fait faire dans les premières années de leur installation en ces lieux, par un peintre qui n’avait pas trouvé de quoi le payer, et qu’il avait fait accroché au-dessus du comptoir. Ces ruines étaient celles de son auberge, et la ville était celle où vivait toute la famille qu’il avait tant voulu revoir.

Peu de mots peuvent retranscrire le chagrin qui l’envahit alors, et le dégoût de la vie qui prit carrément possession de lui. Accablé, défait, vaincu par la perte de ce qu’il avait de plus cher, il tomba à genou, puis se laissa choir face contre terre, pour fermer les yeux.

Lorsqu’il se réveilla, le soleil avait fait place à la lune, et le froid l’avait doucement enveloppé de son mortel voile. Complètement reposé, Ivan se leva, d’un mouvement mécanique, dénué de toute humanité, comme le ferait un mort, puis il se dirigea vers sa monture pour constater la disparition de celle-ci. Sans même s’en sentir affecté, il attrapa à ses côté la petite lame qui lui avait été confiée, et après avoir murmuré des paroles que personne ne devait jamais connaître, il se coupa la gorge d’un coup sec, pour s’effondrer aussitôt, un vague sourire au coin des lèvres.

Huit jours plus tard, son corps fut découvert par les citadins revenus de leur exil, ramenés par la nouvelle de la paix, et l’on jeta ses restes dans un charnier commun, car trop de gens étaient morts pour que l’on puisse offrir à chacun une sépulture décente.

Ainsi, Frederic, qui avait survécu à l’assaut des orques en fuyant, comme les autres, bien avant que ceux-ci n’arrivent, ne devait jamais apprendre la mort de son père, qu’il s’évertua à attendre toute sa vie, et disant à chacun que lors de son retour, il devait trouver l’auberge comme au premier jour, et qu’il pourrait alors reprendre la place qui lui revenait.

Mais jamais ne revint Ivan, et Frederic mourut à trente-six ans de la peste, comme tant d’autres en même temps, et ce fut Delectis, fils de Rebecca et d’Ilster, avec qui elle s’était mariée après son exil et sa séparation avec sa famille, bien des années plus tôt.

Du reste, l’on ne devait jamais plus entendre parler de la mère, certainement morte dans l’assaut orque, et plus jamais l’auberge ne devait résonner de ses rires, ni s’illuminer à chaque levé de soleil.

Elle ne devait plus être qu’une pâle copie, indigne de l’originale, semblable à ce que vous voyez aujourd’hui, pauvre, misérable et dénué de toute chaleur humaine, véritable repaire à brigands et rôdeurs. À la mort de Delectis, qui n’eut jamais d’enfants, ce fut un bourgeois de la cité qui reprit l’auberge, puis d’autres après lui, au gré des morts ou exils.

Je suis allé sur les lieux du charnier où fut enterré Ivan, et vous pouvez y aller vous aussi, si un jour le cœur vous en dit. Ils ont tous été enterré au flanc de la colline, là où se trouve à présent l’orée de la forêt, et si le petit cairn élevé en leur honneur a disparu, vous reconnaîtrez facilement l’endroit par le peu de fleurs qui y poussent, et le nombre incroyable de ronces et épineux.

Au milieu des sursauts du vent, j’ai cru entendre, je l’avoue, la voix d’Ivan, et c’était une voix plaintive, pleine de mélancolie, regrettant pour l’éternité son ultime geste, et les conséquences néfastes de son départ en guerre…"
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Roujio
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Roujio


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MessageSujet: Re: Les histoires du vieillard... (battle)   Les histoires du vieillard... (battle) EmptySam 22 Jan à 2:25

Sympa ce titre...
Enfin, bon, je n'aime pas du tout, c'est vraiment nul... Mr.Red
Non, je plaisante, bon ben comme d'habitude, comment faire un message sur un texte par Roujio:
1) Dites votre opinion...
Ben j'aime bien, c'est, je trouve, détaillé d'une façon assez réaliste, et c'est un taxte ma foi fort sympathique...
2) Montrez les fautes orthographiques constatées:
Manque de bol, là, je n'en ai pas vu...
3) Déblatérez sur un truc pour tenter de donner une consistance à votre message qui est pour l'instant plus plat qu'un écran d'ordinateur portable:
Mais, dites moi, vous tous, vous sombrez peu à peu dans la facilitée là hein!!!
Pourquoi tout vos textes se terminent ils mals??? Car c'est plus facile d'émouvoir quelqu'un quand ça se termine mal plutôt que quand ça se termine bien, donc, forcément, on fait un truc déprimant...
Bon, en même temps, c'est bien à moi sde parler, ma dernière cht'ite histoire que j'ai faite, elle est glauque et elle se termine mal, mais ça n'est pas triste...

Roujio, non, attention, la lumièer au bout du tunnel!!!

P.S: Dans le JdR, tu as fait une faute d'auxilliaire, c'est horrible...
Alors, on ne se relit pas Mr Imperator???
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Imperator

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MessageSujet: Re: Les histoires du vieillard... (battle)   Les histoires du vieillard... (battle) EmptySam 22 Jan à 14:46

Citation :
Mais, dites moi, vous tous, vous sombrez peu à peu dans la facilitée là hein!!!
Puisque tu le demandes, je sais déjà quelle sera la prochaine histoire du vieillard...

Sur ce, Impe, qui est un peu trop pressé par moment pour pouvoir se relire, mais qui peut, si vous y tenez, réduire ostensiblement sa masse de travail pour éviter une faute grave tout les 20 posts...
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Roujio
Membre
Roujio


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MessageSujet: Re: Les histoires du vieillard... (battle)   Les histoires du vieillard... (battle) EmptySam 22 Jan à 15:22

Citation :
Sur ce, Impe, qui est un peu trop pressé par moment pour pouvoir se relire, mais qui peut, si vous y tenez, réduire ostensiblement sa masse de travail pour éviter une faute grave tout les 20 posts...

Tout les 70 plutôt mais bon... Very Happy
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Le spectre
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Le spectre


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Localisation : 71 Buxy !!!
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MessageSujet: Re: Les histoires du vieillard... (battle)   Les histoires du vieillard... (battle) EmptySam 22 Jan à 18:40

Bon après avoir lut ce texte j'ai le cafard et au lieu d'allez en Teuf je vais tenter le suicide !

Au revoir je vais partir rejoindre les légions des morts vivants !
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Imperator

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Localisation : Gamma
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MessageSujet: Re: Les histoires du vieillard... (battle)   Les histoires du vieillard... (battle) EmptyJeu 27 Jan à 22:52

Comment ? Trop triste ?

Mais la vie est triste, mon bon ami, il faudra vous y faire… Toutefois, je me rappelle assez de moments plus joyeux, et pour tout dire de certains carrément amusants, si l’on peut oser user de ce terme dans les temps sombres que nous traversons.

Car malgré le malheur, et le chaos qui nous menace, l’humain a toujours eu en lui cette part d’hilarité, d’insouciance et de gaieté qui font qu’il est humain. Un des meilleurs exemple en est, à mon avis, mais un parmi tant d’autres, l’histoire de ce chevalier bretonnien, Guillaume, et de l’étrange rencontre qu’il fit dans les mornes plaines du Werlerndland, lors d’une de ses épiques chevauchées…

Mais je vois à votre visage que vous ne connaissez pas Guillaume, fils du conte de Boisson, cadet de la lignée des Pierrefonds, grand vainqueur de la campagne du Lustrieness, tueur de la troupe de huit bandits, et grand sauveteur du village d’Astrakhan, au-delà des montagnes de l’est.

Oui, vraiment, Guillaume était un chevalier de grande renommée, ou tout au moins aurait-il pu l’être, s’il n’avait été par la même occasion un ivrogne invétéré, et un fieffé menteur. Du reste, il avait d’autres tares, comme celle de la paresse, ou d’un esprit lent et sans vrai fond, ce qui l’obligeait, pour paraître courtois, à apprendre par cœur les poèmes qu’il entendait à droite et à gauche, les récitant par la suite sans faire trop d’erreurs.

Mais s’il eu nombre d’aventures, celle qui nous intéresse se déroula lorsqu’il n’était encore qu’un simple fils de seigneur, armé d’une lance cabossée et équipé d’une armure rustique, comme nombre d’autres errants avant lui. À l’époque, il croyait encore aux vertus vénérées, et en la dame, et était, à vrai dire, un exemple de piété.

Il voyageait donc, en recherche de quelque quête à accomplir, pour l’honneur et dans l’espoir d’aider le plus faible, lorsqu’il aperçut, loin devant lui, un étang magnifique, un peu caché, malgré tout, par un brouillard très léger, plus semblable à une brume magique qu’à un simple phénomène météorologique, ce qu’il était toutefois.

Sentant son cœur s’emballer à cette vision, il tourna la bride de son cheval vers ce lieu qui lui semblait ressembler en tout point aux décors magiques dont seule la dame connaît le secret, et décida d’un coup de s’y reposer. Aussitôt dut, aussitôt fait, et le cheval eut bientôt de l’eau à boire, un espace où brouter et un maître endormi qu bord de l’étang, fatigué qu’il était par une cavalcade plus longue que de raison.

Bien mal lui prit de faire ainsi confiance aux charmes du lieu, car il s’était appuyé sur une lourde branche qu’il avait jugée solide, et qui ne tenait presque que par miracle sous le poids énorme du chevalier. C’est donc alors qu’il se trouvait dans cette position précaire qu’arrivèrent sur le chemin trois bandits et une jeune femme qu’ils avaient enlevée dans le but de rançonner son riche mari. Mais ils étaient si content de leur prise qu’il en oublièrent toute prudence, et le bruit de leur voix fit s’éveiller le chevalier.

Celui-ci, apercevant au milieu de la brume, dans ce lieu enchanté, une jeune fille à la grande beauté, ne douta pas un instant qu’il ne puisse s’agir de toute autre que de la dame en personne, et lorsqu’il la vit aux prises avec un groupe de brigands, il compris qu’il avait été amené là afin de la secourir.

Voulant se relever, il fit céder la branche qui s’écroula dans un son mat de bois mort, finissant lui-même dans l’eau au milieu d’un grand vacarme qui attira tout de suite l’attention des trois pauvres malfrats.

Ceux-ci furent bien vite horrifiés de voir surgir des eaux, au milieu d’un brouillard maléfique, cette créature immonde, faite d’algues et de métal, qui brandissait une longue épée et semblait proférer des sons incompréhensible, et comme un seul homme, ils tournèrent les talons et disparurent du lieu pour aller raconter partout comment un nouveau monstre avait envahi la région, ce qui devait donner par la suite naissance à nombre de quête pour de nombreux chevaliers qui ne devaient, eux, jamais apercevoir cette mystérieuse créature des marais.

Mais dans leur fuite, ils avaient évidemment laissé sur place leur otage, et elle n’avait pas été moins effrayée qu’eux par cette subite et affreuse apparition, mais, entravée par les liens, elle se trouvait dans l’incapacité de fuir. Elle voulut appeler à l’aide lorsque le monstre se pencha au-dessus de sa tête, mais un bâillon avait été posé sur sa bouche, et seuls des gémissements en sortirent.

Voyant la dame à terre, se tordant et appelant à l’aide dans son étrange langage, le preux chevalier ne sut tout de suite que faire. Il voulut essayer de la relever, mais elle se débattait de plus belle, et retombait rapidement à terre, « comme un poisson fraîchement péché » se disait le chevalier.

Un poisson ! mais bien sûr, ce ne pouvait être que cela ! La dame du lac devait retourner dans son élément.

Acceptant l’insigne honneur qui lui était donné, il souleva l’être mystique avec dévotion, et, en prenant bien garde de faire le plus vite possible, il l’envoya avec toute la force dont il disposait au milieu de l’étang. S’agenouillant, il la remercia de l’avoir choisi, puis, pieusement, alla se recoucher pour s’endormir et rêver tout du long de la dame, et de son corps qu’il avait effleuré.

Quant à la « dame », justement, elle réussit à s’en sortir, repêchée comme vous pourriez l’apprendre de sa bouche par un prêtre qui cheminait par là, et qui devait se rappeler toute sa vie de cette véritable furie, et des nombreuses injures qu’elle faisait à on-ne-savait-pas-trop-quoi, mais toutes plus indignes les unes que les autres, et avec forces malédictions. Par la suite, elle devait devenir l’amante du petit-neveu du roi, qui avait, il faut l’avouer, des goûts bien étranges.

Mais si vous rencontrez Guillaume, allez lui demander pourquoi il porte, sur son bouclier, la marque des chevaliers du graal, et comment il secourut la dame du lac, la délivrant d’une armée d’hérétiques, et lui redonnant accès à son domaine. Il se fera, j’en suis sûr, un plaisir, et vous saurez alors comment de chevalier errant, l’on peut rapidement passer chevalier du graal…


Bon, je sais que ce n'est pas particulièrement drôle, mais j'ai fait ce que j'ai pu, et je voulais éviter de retomber dans des classiques comme le bourgeois gentilhomme, ou du Asurear (pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un auteur dont l'un des textes les plus connu consiste en une aventure complètement ridicule, et donc très drôle, qui se joue du monde de warhammer et met en place l'anit-héros par excellence).

Sur ce, Impe, qui voulait faire du joyeux, mais qui n'en a, au fond, pas tellement la force d'âme (comment écrire quelque chose que l'on ne ressent pas?).
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