Espoir et amitié...

[Markus]

Ce fouinard, mais quel sale type! Quelle arrogance, quelle prétention! Môssieur fait des pièges, Môssieur est mal entouré... Et ben moi, môssieur, j'ai trimbalé un mec brûlant de fièvre avec un bras infecté jusqu'à la moelle sur mon dos pendant tout l'après-midi, moi, alors le coup du "chui un héros mon gros", je me marre!

Enfin passons... y'a plus urgent que de lui écraser mon poing dans sa tête de fouinard. Même si c'est tentant. Mon pote Khren, il a mal. Il a même très mal, même s'il veut pas l'admettre. Il m'a raconté sa vie, comme s'il allait y passer tout à l'heure. Je l'aime bien ce mec, il est courageux, même s'il est chiant et qu'on s'en fout de sa vie. Il a même pas remarqué que j'étais parti chercher nos deux parts de bouffe. Il a déliré toute la journée... Faut que je fasse gaffe à où je mets les pinces moi, si je veux pas finir en charpie comme lui.

Et l'autre malin, Krieger, un gros marrant aussi rigolo que son blindé celui-là! On a pas idée de faire flipper 3 potes alors qu'on est dans cette galère...
Ouaip mon gars, y'a carrément pas assez de solidarité dans ce groupe, et on va tous crever si on continue comme ça. Faut qu'on se serre les coudes, ouais, c'est ça, les coudes...

"Hey, Clint... Hey, regarde! Il parle en dormant ce blaireau! Ecoute, écoute!" Chuchota Innâs.
"C'est toi le blaireau, tête de lard. Il a raison le gros. Il est pas transcendant du neurone, mais là c'est lui le moins con sur ce coup."
***

Au petit matin, Gros Markus se réveille. Y'a un mouflard qui vient de lui décocher un coup de pied léger dans le bras. Va s'le faire ce tordu, l'est pas né celui qui... "Ah, sergent c'est vous? Qu'est-ce qui se passe sergent?"

" Les orks sont pas passés loin cette nuit. Rage a repéré leurs traces tout autour du campement. On a eu chaud. Heureux que tu aies pu te reposer, t'es pas nombreux dans ton cas, hé hé. Alleez bouge ton cul, on décampes, on est situé en plein milieu de leur chemin de retour..."
"Sergent, on va où?"
"Demandes ça par radio..." lacha-t-il en se retournant , d'une voix dont je ne savais si elle était cynique ou découragée...

[Krieger]

Après les événements de cette nuit, le moral de l'équipe n'était pas au beau fixe. Tout le monde était sur ses gardes et on pouvait sentir dans cette ambiance amère comme un petit vent de discorde. Ce n'était pourtant pas le moment...

En effet, le calme qui reignait sur le groupe laissait présager que le moindre désaccord pouvait dégénérer en dispute. Il n'en aurait pas fallu beaucoup pour que certains en viennent aux mains. Tous se lorgnaient mutuellemnt de biais, dans un silence de mort...

Quand soudant la voie guturale du sergent brisa cette malsaine pause.
"Allez, tous debout bande de feignasses! On reprend la route... Allez, même toi Clint et plus vite que ça!... Mettez-y un peu d'énergie, nom de nom!"

Il nous fallait à présent affronter une nouvelle épreuve. Plus rude. Plus dangereuse. On arrivait dorénavant à la lisière de la forêt, et il nous fallait donc enfin sortir de ce refuge... Pour affronter la marche dans les plaine jusqu'a atteindre la ville de Paseky, à l'ouest. Qu'allions-nous y faire ou du moins espèrer y trouver? Ca, seul le sergent en avait une idée il nous indiqua simplement la direction sans autre forme d'explication sur notre "mission", ou tout au moins notre but, puisqu'en temps de survie, on ne peut décement plus parler de "mission".

Nous pensions tous alors silencieusement, que si les orks s'étaient emparés de cette capitale régionale, nous allions arriver dans une ville-fantôme et y étions nous préparés? Qui d'entre nous connaissait les techniques de guerrilla urbaine...?

L'Empereur seul savait quel cauchemard nous attendait là-bas

[Rieper]

On avait eu chaud, ces immondes orks étaient passés à quelques mètres de nous quelle chance. Peut être que l'Empereur nous surveillait.

Kierald était apparut au moment ou je ne savais pas quel décision prendre d'un regard j'ai compris qu'il voulait prévenir le sergent. J'ai réussi à le rattraper et à le convaincre de ne pas l'apeller, les orks étaient repartis de l'autre côté.

Il est resté avec moi quelques heures le temps que la nuit se finisse.
Nous avons pu parlé enfin plus moi que lui car il est de nature discrète et je commence enfin à mieux voir notre situation et mes peurs commencent à partir je crois que j'ai compris que la fin viendrait un jour ou l'autre.

Au matin le sergent c'est levé le premier enfin je crois et nous l'avons prévenu de la petite escapade des orks.
Il a pris la décision de ne pas trainer.

Et nous repartons déjà j'ai décidé de rester vers ce Kierald je l'apprécie bien il a l'air sympa et même si il veut pas le dire il souffre.

Alors que nous reprenons la route je l'interpelle :
- Kierald tu veux que je t'aide un peu à marcher ça pourrait te soulager ?

[Kierald]

Ces orks étaient passés sans nous repérer. J'avais eu tort de paniquer, en fin de compte. Mais nous sommes repartis assez vite ce matin, car les xénos rôdent dans le coin.

Rieper est bien aimable. Nous avons discuté un peu, cette nuit. En reprenant la route, il m'a proposé son aide. J'ai poliment refusé. Comme à mon habitude, je préfère me débrouiller seul. D'ailleurs, mon bâton de bois me suffit généralement. Cela dit, Rieper me soutient quand nous passons sur un chemin plus difficile, ou que nous enjambons des pierres, et ce genre de choses.
Mais depuis que nous avons atteint la plaine, la marche est plus aisée. Finalement, mes craintes portent davantage sur les traqueurs orks, maintenant, même si nous avons pris soin d'effacer quelques-unes de nos traces, en quittant le campement.

Nous arriverons peut-être sans encombre à cette ville dont certains parlent. J'ignore ce que nous y trouverons. En attendant, je parle, un peu, avec Rieper. J'évoque mon accident de char, lorsque la chimère a roulé sur les mines orks. "J'ai été le seul survivant, et j'ai dû marcher seul pendant une journée, avant de rencontrer le sergent..." C'est tout ce que je dis, car parler me fatigue. Et je marche, écoutant mon camarade, en pensant à ce qui pourrait nous arriver ensuite...

[Rage]

On est enfin sortis de la forêt. Je sais pas si c'est forcément une bonne chose...
La ville est en vue. Je ne me souviens même plus de son nom. Je foule des pieds les blocs de plasbeton d'une bretelle d'autoroute. Mes sens sont plus que jamais en alerte, je scrutte absolument chaque centimètre carré de terrain. Si les Orks sont investis cette ville, il vaut mieux se méfier des mines ou des avant postes de gretchins qui donneront l'alerte à coup sûr...

Je serre mon fusil tellement fort que mes phalanges sont blanches, il faut que je relâche la pression sinon je vais encore avoir des crampes. Ce matin mes articulations m'ont douloureusement rappelées mes cinquante piges...

Je fait signe au sergent qu'on doit longer le bas côté de la route pour progresser. Il acquiese et transmet l'ordre aux autres. Les autres... ils n'ont pas tellement l'air de m'apprécier... Pas trop le temps de m'en occuper, il ne faut pas relâcher l'attention...
Je prend une gorgée d'eau. Elle est dégueulasse mais elle me réhydrate.

Il faudra qu'on songe à fouiller les Manufactorum de la ville pour se réapprovisionner et trouver du matériel de liaison. Je vais en toucher deux mots au sergent à la pause...

[Markus]

Et ben! Pas faché de sortir de cette forêt! C'est pas qu'elle était glauque, mais en fait, c'était le fait dêtre facilement pris dans une embuscade qui ne me plaisait pas. D'un autre côté, le fouinard a dit un truc plutôt malin tout à l'heure quand on est arrivé la lisière. Quand y'a plus d'arbres, y'a plus de cachettes. C'est pas con ça. Alors j'aime moins la plaine maintenant. Mais Rage, il a dit un truc pas bête. Alors je le déteste moins.

Depuis une dizaine de minutes, on marchait en plein découvert, sans forcer, on avait peur mais pas trop. Puis y'a Rage qu'a dit de se planquer dans le bas-côté, et de marcher baissé. Le sergent, il a dit de faire comme Rage y dit, alors j'ai fait comme Rage y dit, mais j'aime pas ça marché courbé. Ensuite on a mal au dos. Et puis Khren, ça lui fait mal.
"Hey, Gros, pourquoi tu gardes ta radio? Ca pèse un max et t'es visible de loin avec ce bordel! Lache ce truc putain!" chuchote une voix derrière.
"Je fais ce que je veux, d'abord, c'est ma radio c'est pas tes affaires! Et puis je t'em..." Le sergent me fait signe de me taire. Aklors je me tais. Mais je l'emmerde quand même. C'est ma radio, et je la laisserai pas.

Après une petite demi-heure de trotte à dos plié, le sergent a dit de faire une halte alors qu'on passait contre une carcasse de chimère. On est rentré à l'intérieur pour pas se faire voir, et on a parlé doucement.
Le sergent, il disait rien, comme d'habitude, mais on voyait qu'il réfléchissait. Ya Rage qui voulait se dégourdir les jambes et faire un repérage, alors il est parti devant, avec Rieper, parce que Rieper il est jeune, alors il a moins besoin de repos que les vieux...
Et puis Erika a profité des soins de Khren pour se faire arranger le visage: sa plaie ne s'était pas infectée, mais valait mieux y faire attention quand même. C'est dommage pour elle, elle devait être assez jolie avant cette blessure. C'était marrant quand elle tapé Clint qui lui avait fait mal avec l'alcool à brûler.

Puis Rage et Rieper sont revenus. Le sergent a étalé sa carte au milieu du char, et on s'est tous écarté pour que la lumière l'éclaire bien. Je crois que le sergent avait un plan...

[Lothris]

Nous avions marché toute la matinée, et enfin, les ruines d'une immense cité nous apparut, telle une tache sur l'horizon lointain. Bien que le terrain soit dégagé, nous progressons à peine plus vite que dans la forêt, les alertes, sérieuses ou non, se faisant plus nombreuses.
Après une demie-heure éreintante à marché le dos courbé, à l'ombre d'une colline, nous trouvions une épave de chimère, et nous entrions à l'intérieur, non sans que les corps carbonisés des membres d'équipage aient été extrait rapidement de la carcasse.
Par chance, l'odeur était soutenable, et nous profitions de cette pause pour nous reposer et soulager les blessés.

Rage et Rieper revinrent de leur petite escapade, et j'en profitais pour montrais le programme pour les prochains jours, aidé de ma précieuse carte (enfin, de celle que j'avais récupéré, et qui ne valait pas les cartes d'état major que j'avais pu consulter).

"bon, vous voyez la grosse tâche en gris, ici, c'est la cité-ruche, notre prochaine étape. Comme vous pouvez le voir, on en est encore loin, un jour et demi de marche dans de bonnes conditions. Une fois là-bas, on fait le plein d'équipement, de bouffe, et on tente de rejoindre la base Alpha, à cinq ou six jours de marche à l'ouest de la ville. Espéront seulement que nous ne tombions pas sur une trop forte concentration d'orks, et que le camp Alpha n'ai pas été rasé elle aussi..."

[Khren]

Nous avons cheminé durant tant d'heures, passé par tant de chemins... Tout mes compagnons sont marqués par la fatigue, et il a même fallu que Krieger et Markus me portent durant la dernière étape sans quoi je n'aurais pas pu continuer, tant la fièvre me fait souffrir.

Mais maintenant que nous y sommes, notre long chemin m'apparait comme un exploit, et jamais je n'aurais cru qu'une troupe eût pu marcher aussi vite. Nous avons réussi à atteindre la cité dont les hauts immeubles en ruine et les rues ravagées s'étendent devant moi à perte de vue, envahissant tout l'horizon. Nous avons cheminé jour et nuit, et il est étonnant, vraiment, d'imaginer que nous n'avons eu besoin, depuis notre départ, que de deux grande halte pour arriver jusqu'ici.

Mais si la plaine est enfin terminée, c'est un autre enfer qui nous attend, un enfer de brique et de béton, les décombres fantômatiques de ce qui fut autrefois une ville prospère, et partout les traces d'une existence passée.

Le sergent a ordonné à Rage de nous trouver un abri rapidement, car il est impératif que nous nous reposions. Personne n'a quoi que ce soit d'autre en tête, pour être honnête. Nous avons donc trouvé refuge sous un débri de pont, et nous nous sommes effondrés, sans même prendre le temps de mettre en place une garde.

De toute manière, personne n'aurait pu se tenir éveillé une minute de plus.

Demain, lorsque le soleil se lévera, il faudra traverser cette ville, se frayer un chemin au milieu des décombres et éviter les pièges des cités abandonnées.

Je me rends compt que, finalement, c'est maintenant que tout va vraiment commencer, et que notre promenade dans les hautes herbes n'était qu'un avant goût. J'ai le sombre pressentiment que sous peu va se produire un événement qui va rompre la semi-quiétude de notre voyage.

Mais pour l'heure, je dois dormir, oui, dormir. Demain sera une rude journée, et cela ne fait vraiment que commencer...

[Rieper]

Ha ce Kierald c'est un vrai, pas comme moi il a connu les galères et j'essaye de ne pas lui montrer mais je suis si fier de l'aider, je sens qu'il pourrait me pousser des ailes en cas de problèmes.

En attendant, je l'ai épaulé discrètement car il a sa fierté et je le comprends.
Les heures se font longues quand on marche, mais je suis jeune et je récupère mieux que les vieux ou les blessés et je comprends que je devrais me démener plus que d'habitude pour pouvoir aidez le groupe.

A peine arrivée vers la Chimère que Rage me glissa un mot et nous repartions en repérage.

- T'es un brave gars Rieper mais il va falloir que tu fasse ce que je te dise sinon ça se passera tu me suis comme une ombre d'ac' ?
- Oui Rage tu peux me faire confiance
- Sache que je n'ai confiance en personne si ce n'est en mon fusil maintenant allons-y ...

Après cela, on a beaucoup marché dans toute la ville partout nous pouvions nous faire piéger, chaque ruine pouvait abriter des orks tapis attendant leurs proies.

Mais avec Rage à mes côtés je me sentais en sécurité et après quelques minutes nous retournâmes vers notre camp de fortune sans encombre.

Après avoir informé les quelques intéressés nous pûmes rejoindre les autres dans le repos mais dans ma tête je ne pouvais m'empêcher de me dire que nous ne serions pas prêt de tout visiter...

La nuit était tombée. Il régnait dans la forêt une atmosphère de douce quiétude. Une parenthèse silencieuse. Haut perché sur un tarubier géant, le taka hurleur, sorte de rapace nocturne, scrutait soigneusement le sol de son regard perçant. En pleine nuit, il était capable de détecter un mulot à 25 mètres. Mais ce soir là, ce n’était pas un mulot qui avait attiré son regard. Non, loin de là. Ce soir-là, le taka hurleur avait remarqué la présence discrète d’un groupe d’humanoïde « grand format », plutôt du genre massif et vert, qui dégage une odeur de viande faisandée.

Ils se faisaient appeler les « trakeurz ». Une bande de six orks, plutôt petits pour leur race, avec à leur tête Ghjak’Shirak, un nob terrifiant de 150 kg. « Kan Ghjak’ y coz, lé zôtre y zécoute ! » avait l’habitude de déclamer le puissant orkoïde. Ils étaient en mission de repérage. Une reconnaissance de routine, histoire de voir s’il ne restait pas quelques « zumains » à se mettre sous la dent. La petite équipe avait quitté le campement il y a 4 jours. Equipés léger, ils trouvaient leurs nourriture en chemin. Ces orks étaient des spécialistes de l’espionnage et de la reconnaissance.

Le groupe avançait lentement, avec précaution. 12 heures plus tôt le squig de chasse avait flairé une trace d’urine. De l’urine humaine. Ghjak’Shirak et ses gars s’étaient alors lancés sur la piste toute fraîche. Après inspection des traces, les trakeurz avaient diagnostiqué un groupe en fuite d’une dixaine de zumains, dont au moins 2 blessés. Pas plus d’une journée et demi de marche. Il y allait avoir du sport et Ghjak’Shirak en souriait à l’avance…

[Lothris]

Ca fait maintenant trois heures que nous marchons à travers des bâtiments en ruines, et pourtant, la ville en elle même ne semble pas se rapprocher pour autant.
On voit bien que la planète n'était pas en mesure de soutenir une invasion... toutes ces habitations en dehors des enceintes habituellement bienfaitrices, sécurisantes au moins... des monuments peu résistants, une architecture non conforme aux preceptes militaires les plus basiques... ce n'est pas étonnant qu'elle ai été une proie tentante pour des orks assoifés de pillages et de destructions...

Nous avançons à un rythme soutenu, Rage continuant son rôle de repérage. Mais quelque chose n'est pas normal. J'ai une mauvaise impression. A en voir les autres, ils n'en mènent pas vraiment beaucoup plus larges. Erika palpe sa cicatrice, Markus tripote nerveusement sa radio, Rieper ne tient pas en place... même Rage, en général imperturbable, laisse transparaître sa nervosité.

Néanmoins, la journée se passe sans que nous ne rencontrions d'incidents. Nous nous trouvons enfin devant les murs de la ville, et la nuit tombe rapidement. Pendant l'installation du campement à l'ecart de la voie principale, Rage inspecte les environs. Ca ne fait pas un quart d'heure qu'il est parti, qu'il revient, blême.

"Qu'est-ce qu'il y a, Rage?"
"Sergent... les orks... ils ont un campement en pleine ville..."
"Tu déconnes?... et merde ! Bon, on se casse discrétement, manquerai plus qu'ils nous tombent dessus"

"Té tro kon ! j'te di ke Warztrub il kommens a r'gardé l'chef de traviol'"
"Ta tro bu, il a pa pluss de kourage k'un gretch..."

"A couvert" j'ai à peine le temps de souffler ces deux mots. Chacun tente de se dissimuler comme il peut.

"... dayeur la vraimen amoché l'vieu Grazth, il lui a piké toute sé dents, mais l'vieu Grazth... Tien, cé koi sa...?Ca sen bizare...!"
Un seul signe suffit, tous me comprennent. Les orks ont à peine le temps de comprendre ce qu'ils leur arrivent. Clint, Rage et Rieper ouvre le feu sur le premier, lui perçant l'abdomen. Krieger s'élance vers l'autre, utilisant son fusil comme d'un gourdin et le sonne d'un coup bien placé. L'ork blessé hurle sa rage et sa frustration, mais quelques salves bien placées le font rapidement taire. L'autre se remet du choc, et tente de prendre la fuite, mais trois armes lasers lui font exploser la boîte cranienne.

Mais nous n'avons pas le temps de récupérer, car des clameurs viennent de toute part... L'échaffourée n'est pas passée inaperçue, et nous avons l'impression d'être dans une fourmilière...

"Markus, aide Khren! Rieper, Innas, venez avec moi ! Les autres, partez vers l'Est, essayez de passer de l'autre côté du bras de mer. On aura plus de chance de s'en sortir en se séparant ! Allez, grouillez-vous !"

[Khren]

La nuit semblait si calme, paisible, que j'avais bien cru que nous allions dormir une fois de plus sans incident...

Mais quand Rage est revenu, on a tous compris que quelque chose n'allait pas, et pour cause... On avait réussi à monter le campement presque à côté d'une forte troupe d'orks. et pour comble de malheur deux de ces créatures ont réussi à venir se disputer juste devant nous.

Je ne sais pas si elles nous avaient vus ou pas, mais on a tiré autant qu'on le pouvait, et on les a eu. Ils n'ont même pas vraiment compris ce qui se passait.

Mais maintenant, des cris s'élèvent dans toute la ville et des lumières jusque là éteintes s'allument de tout côtés. Nous sommes encerclés au milieu des ruines.

Lorsqu'on s'en est rendu compte, ça a été la panique. Le sergent a voulu organiser notre fuite, mais seul Markus et Innas ont obéi, mais Rage est resté avec nous, je ne comprends pas vraiment pourquoi...

En tout cas, tout les autres ont fuis dans tout les sens sans vraiment demander leurs restes, et je les comprends. Si j'avais eu plus de force, je serais loin moi aussi, et je partirais pour fuir les orks, leurs terribles voix et les lumières qui s'animent.

Je ne sais pas s'il vont s'en sortir, mais c'est vrai qu'en petit groupe, il y a peut-être plus d'espoir que l'on passe entre les mailles du filet. En tout cas, maintenant, la chasse est lancée, et nous sommes le gibier.

Le sergent nous crie de partir avec lui sans chercher à comprendre le choix de Rage, et nous nous mettons en chemin, non sans vite récupérer ce que certains, dans leur précipitation, ont oublié...

[Krieger]

Incroyable! Nous venions de descendre deux foutus Orks... Et en cinq secondes en plus.

Mais nous n'avions pas le temps de nous réjouir car toute cette racaille grouillante était maintenant à nos trousses. C'était comme si la ville, une ville d'Orks, s'était soudain réveillée... Nous n'aurions pas dû utiliser d'armes à feu, je savais que les coups nous feraient repèrer... Mais bon, j'ai vite compris que mes camarades n'étaient pas aussi enjoués que moi à l'idée de de les crever au corps à corps, ces deux salopards verts!

Nous étions donc à présent, condamnés à courir, vite, très vite, le plus vite possible... On avait choisi de se séparer, bien que ce ne fut pas pour moi la meilleure des solutions! J'aurais largement préféré rester avec mes compagnons et particulièrement avec le sergent.. Mais bon, si on veut survivre ce n'est pas le moment de désobéir. Nous partions vers l'est Clint, Rieper, Erika, Kierald et moi. Nous arrivâmes bien vite sur les quais de la rivière qui séparait la ville en deux... Le seul passage de l'autre côté étant à proximité était un large pont en plasbéton une centaine de mètres plus loin, nous nous y précipitames donc...

Stupeur! arrivé en vue du pont, nous aperçumes un barrage d'Orks nous attendant de l'autre côté... Il étaient cinq, bien armés et extremement "remontés" contre nous. Ce qui n'était pas étonnant, les ayant réveillé dans leur sieste...

Nous ne pouvions pas traverser nous étions donc fait comme des rats, bloqués dans le centre ville...

[ERIKA]


* Foutu connerie, nous séparer pour mieux s'en sortir... la seule chose qui va se produire c'est que nous mourons tous aux quatre coins de cette ville pourrie. Enfin bon, au moins je suis encore avec Krieger*

*Erika se tourne vers Clint, Rieper, Kierald et Krieger*

" Bon.. je crois que le coup du pont en plasbéton se sera pour une autre fois... je vous propose de se casser d'ici le plus vite possible avant que ces cinq fiandes verte nous tombes dessus."

On a qu'à remonter la rivière plus haut et traverser à la nage, dites vous savez tous nager ??!! Sinon .... *Erika regards aux alentours et arretes son regard sur les épaves de véhicule*

On peut essayer le plan B, ou plutot le plan casse cou , on récuperent un véhicule, un vieux anti grave, une brouette enfin quelques chose qui avance, Kierald tu pilotes ca, je pense que tu es le plus formé pour le genre d'appplication qu'on va en faire. Tu fonces direct dans le tas, et vous suppliez l'empereur qu'on passe sans trop de bobo ?.. "

Alors vous préferez qu'elle idée ?

[Rieper]

J'avais fait feu sur un des ork et je l'avais eu en pleine poitrine.

Je ne sais pas si mon tir avait suffit ou si c'était ceux de Rage ou Clint meilleurs tireurs que moi qui étaient venu à bout de cette monstruosité.

Enfin, la question ne se posait plus, il nous fallait repartir sinon nous serions vite repérés.

En 1er nous nous sommes éloignés de notre position, et alors que nous allions être coincé au niveau du pont Erika nous a donné une bonne idée, la nage.
Ainsi nous pourrions brouiller les pistes et nous cachés plus facilement par la suite.

- Moi je suis ok pour y aller dis-je précipitamment lorsque Erika lança la proposition.

Les autres acquiescèrent aussi et nous décidames de plonger dans cette eau saumâtre.

Mais hélàs les orks en décidèrent autrement...

[Clint]

Fallait pas traîner. Des cinq brutes enragées de l’autre côté du pont, trois s’étaient élancées vers nous, brandissant des lames monstrueuses qui devaient pesées une tonne ! Erika avait pris les initiatives. J’avoue que j’aurais tout imaginé au sujet de cette nana, sauf qu’elle prenne les devants. Comme quoi, à situation extrême…

Les deux autres orks étaient en train de farfouiller derrière un amas de barils rouillés. Ils en sortirent une sorte d’énorme mitrailleuse. Putain, ça allait chauffer. Erika se dirigeait déjà vers la pente qui menait au canal, en contre bas. Merde ! La mitrailleuse ! Elle va se faire allumer. Je décidais de prendre en main les opérations :

Clint : - Tout le monde au sol ! Krieger, derrière le pilier ! Tir de couverture...
Krieger : - Yep.
Clint : - Erika ! Au sol, bordel, AU SOL…

A peine Clint eut fini sa phrase que le gros flingu’ ork mitraillait la pente à quelques mètres du pont. Erika avait chuté et elle déboula le terrain sur 30 mètres, jusqu’à arriver sur la rive du canal. Les orks arrivaient sur nous. Krieger n’arrêtait pas de tirer en rafale.

Clint était hors de lui. Foutue gonzesse, je fonce, je pense après. On était mal barré. Le gros flingu’ arrosait avec acharnement la position du groupe. Les balles de gros calibre ricochaient sur les blocks de béton. Rieper et Kierald étaient retranchés 10 mètres à l’arrière, derrière une carcasse carbonisée, prêts à accueillir la charge des orks. La main posée sur la crosse en ivoire de son Remington, Clint allait devoir montrer de quoi il était capable.

[Kierald]

C'est l'enfer... J'entends les balles frapper le métal et le béton, là, à quelques mètres de moi. Pour l'instant, je ne reçois que des gravats et de la poussière, projetés par les impacts. Pourvu que les protections derrière lesquelles je rampe résistent.

Je me glisse jusqu'à une épave de tank, suivant Rieper dans les décombres. Par l'Empereur, que s'est-il passé ? Ces dernières minutes, tout est allé si vite...

J'ignore où sont les autres. Rieper est là. Et les autres ? Et le sergent ? Morts, peut-être... Non, non, je les ai tous vu il y a quelques minutes...

Il faut fuir. Impossible de rester là. Impossible d'abandonner qui que soit, cependant. Que faire ? Je saisis mon fusil. Je me risque à jeter un coup d'oeil par-dessus la carcasse métallique. Je vois le pont, derrière la fumée... Bon sang, ça tire de partout !

Et meeeerde! A peine on se pose que c'est le bordel! V'là-t-y pas que je peux enfin poser mon derche, et que y'a deux peaux-vertes qui se ramènent... Même si la fouine avait dit qu'il y en avait plein, j'avais espéré qu'on y échapperait. Ben non, l'a fallu que ces deux sacs se bougent ici... ET QUE TOUS LES POTES DEGAINENT ILLICO COMME DES SAGOUINS DE MORDIAN! Et merde quoi, on commence pas une fusillade à deux pas d'un campement ork, on leur à rien appris dans leur régiments respectifs? Même le tankiste il avait pigé qu'il fallait les crever au corps à corps, même si le danger était beaucoup plus grand!
Bande de boulets, j'te jure...

En toyt cas, ça les a tous réveillé. Et ça en fait du bruit un ork qu'on réveille, ouhlalaaaaa! N'empêche, c'est le plus gros coup de flippe de ma vie. Si j'avais pas pissé 10 minutes plus tôt, je me serais fait dessus, ça c'est sûr! Mais la peur, ça décuple les moyens. J'étais crevé, et quand le sergent a dit "Aides Khren!", ben j'ai même pas réfléchi. Je l'ai choppé par la taille et zou sur l'épaule. Il a même pas beuglé, pourtant je l'ai vraiment secoué... C'est beau le courage de la jeunesse. Si mon gosse là-bas pouvait devenir comme ce p'tit là, ben ch'erais vraiment fier.

En attendant, on a joué à la marmotte, et on s'est tous barré chacun de son côté. Avec Innas, le sergent et Khren, on a couru comme des dingues vers un espèce de batiment assez endommagé. J'ai remarqué qu'après que la fouine était avec nous: il courait sur le trottoir d'en face, légèrement en retrait. Sûrement encore une tactique de fouinard... A moins qu'il fatigue malgré les chocottes, c'est qu'il galope sans s'arrêter depuis trois jours ce mec. L'aurait pas dû se porter volontaire pour jouer à la fouine, hihi, c'est bien connu dans la Garde, faut jaaaamais être volontaire. Ouais, ok, c'est plus vraiement la Garde, et on est tous forcé d'être volontai... AAAAYEUUUUU!

"Sergent, putain sergent!" Le sergent continue de courir, ne se retourne pas. pourtant, y'a un machin qui bviens de me percer l'épaule gauche, pas là où ya Khren. "SALOPERIE DE BORGNE, ATTENDS NOUS!" Oh merde, il se retourne, je vais me faire engueuler, pourquoi j'ai dit ça, pourquoi j'ai dit ça...
" Ta gueule, cours! On verra ça aprè! Allez grouille, passe devant, tu vois le trou dans le mur en face à 40 mètres, tu rentres deans et tu continues tout droit dans le batiment, jusqu'à la cour intérieure!"
"Mais sergent, et si y'a pas de cour int..."
"TA GUEULE ET COURS!"
Ben j'ai couru. Encore plus vite. Même que Khren en a gueulé, parce que j'l'ai carrément gigoté sur ces 40 mètres. Et si j'ai couru plus vite, c'est parce que j'avais plus seulement des orks derrière, mais aussi un sergent en colère...

Une fois dans le bâtiment, j'ai continué à courir. Jusque dans la cour intérieure. C'est rigolo ça, comment il a fait pour savoir ole sergent que y'avait une cour intérieure dans ce...
"Ici, ducon, magnes-toi!" Cria la fouine.
Euuuuulalala, maintenant il me traite de con? Mais je vais te me le... en fait non, ya Khren il saigne. Je vois son sang qui ruisselle sur mes godillots. Alors je fonce. Rage me montre l'entrée d'une trappe derrière un buisson. Pas réfléchi, je saute. 10 mètres plus bas, j'amortis le choc pour Khren avec mon bide. Mais là, c'est moi qui gueule. Surtout quand la fouine se gêne pas pour me tomber sur le coin du ventre à son tour, en s'excusant même pas. J'oublie pas, j'oublie pas, fais le malin tiens, opn verra quand les potes nous auront retrouvé et qu'on sera loin de cette planète...

Innas et le sergent arrivent enfin, Innas en descendant les échelons, et le sergent en controlant sa descente en s'appuyant sur les côtés du tuyau. Woaaa comme dans les films dans la caserne...
"Bon, on fait encore 150 mètres à gauche et on tombe sur un bunker blindé souterrain. On s'y reposera là-bas. Et on fera un check-santé ok..."
"Ouach, pas contre, sergent..."
"Ouais, Khren d'abord, et toi ensuite, effectivement..."
"Et voilà, le héros radio a encore sauvé le groupe, faut qu'on te remonte la couverture maintenant?" Chplarf! L'a pas volé celle-là...

[Rage]
"Bordel de dieu on est vraiment mal barrés...
Après avoir couru comme des cons dans tous les sens, on arrive enfin à se poser dans un endroit calme. Il reste La Radio, Le Sergent et Khren. C'est à cause de lui que je suis là. Il était pas question de laisser les deux autres avec un blessé ils n'auraient aucune chance de s'en sortir... Tandis que la Gachette, Coup de Crosse (je crois qu'il s'appelle Krieger mais après ce que je viens de voir son surnom me parait judicieux), Kierald, ils peuvent s'en tirer si ils sont ensemble.
Bon c'est pas le tout maintenant qu'on est dans la merde , s'agit de se prendre en main.
Trois chargeurs pleins. Celui qu'est dans l'arme n'a tiré qu'une douzaine de coups. Je place le sélecteur de tirs sur rafale de 3 . je décroche la gaine du couteau attachée à ma cheville et je la replace. Sur l'épaule droite, maintenant c'est plus accessible. Je resserre les sangles de mon paquetage. Si jamais y a un truc qui peut me gêner c'est bien ça.
C'est bon, je suis prêt. Je jette un oeil à l'estropié... merde il est tombé dans les vappes, manquait plus que ça...
Je lui flanque un coup de pied. Markus me regarde avec un air qui ne présage rien de bon mais je ne lui laisse pas le temps de l'ouvrir.

"écoute Khren, t'as beau avoir le bras en charpie, il t'en reste toujours un , alors tu va te rendre utile nom de dieu ! "

Je lui tend mon pistolet laser. Il hésite, me lance un regard fiévreux puis empoigne le flingue et se lève lentement...
Il est temps de retrouver les autres...

Lothris est une vraie bénédiction...

Sans lui, je crois que jamais nous n'aurions atteint cet endroit, et encore moins semé les orks. Car aussi étrange que ce puisse me paraître, ils semblent n'avoir pas réussi à nous suivre dans ce bunker.

Par contre, à l'extérieur, on entend encore des cris et des tirs un peu partout, même si le tout est étouffé par les murs de béton. Pour un peu, je dirais que les orks se sont mis à se tirer dessus tellement ça doit crépiter.

Un regard à droite, un regard à gauche... Tout est, en revanche, si calme ici, tranquille, loin du bruit et des cavalcades... C'est amusant, oui, amusant. Pour le coup, j'ai envie de rire, de chanter, d'aller danser ou que sais-je encore? Une folle euphorie s'empare de moi, et je joue avec elle: elle est un bon compagnon.

Un brouillard de soie se pose devant mes yeux, et les dernières sensations que j'ai du monde extérieur viennent du frottement de mon dos cotnre le mur tandis que je m'écroule. Je n'ai pas tenu, je me suis évanoui. Si seulement les copains voulaient bien m'abandonner, ils auraient une chance de s'en tirer, même si pour cela... Non, je préfère ne pas y penser.

[Kierald]


Une balle fait vibrer le blindage, non loin de moi. Je décide de baisser ma tête. Inutile de prendre des risques.

J'ai peur. Je vais mourir, c'est certain. Et ma jambe qui me fait souffrir, à nouveau... Il faut dire qu'elle n'a pas été épargnée, durant le dernier quart-d'heure.

Il faut bouger. Je me lève doucement, et commence à marcher, tête baissée. Je fais un signe à Rieper, qui me suit. Je me déplace sans me faire voir... "Merde !" Je trébuche, et tombe sur le sol. Mon pied s'est accroché dans une grille. C'est pas grave, je continue. Il faut s'éloigner du pont, on réfléchira après, avec Rieper. Je ne suis pas lâche, mais inutile de sacrifier notre peau bêtement.

Je m'arrête. Quel con. La grille ! Je l'indique à Rieper. On y va. Rieper et moi, on essaie de la soulever. Un peu lourde, mais ça va... On entre dans un tunnel sombre et humide. Pour l'évacuation des eaux, sans doute. Il mène jusqu'au canal. On rampe là-dedans, avant d'arriver jusqu'à la flotte boueuse. On ne voit pas à travers, mais ça ne semble pas très profond, en fait.

Je sors juste ma tête à l'extérieur. D'ici, on voit le pont ! Et ça continue de tirer, là-haut. Mais... Qu'est-ce que j'entends ? On dirait un bruit de moteur. Quelque chose approche, de l'autre côté du canal...

[Erika]

Subissant les multiples tirs des orks, Erika, trébuche le long du canal pour finir de débarouler 30 mètres plus loin… Pour le gros boyz Ork, cette vision d’une femelle humaine fuyant sous ses tirs devait être jouissif à en croire son acharnement. Erika zigzague comme pour éviter les projectiles du mieux qu’elle peut mais son destin semble pourtant scellé aux vues de la situation.
Son salut vient pourtant après quelques secondes, repérant une plaque de béton figée dans le sol, Erika s’accroupi derrière, un tel couvert ne pouvait être qu’un geste de l’empereur lui-même.

Les balles crépitent tout autour de moi, mon fragile couvert s’effrite encore plus vite que la bonne humeur d’un commissaire, qu’es ce que j’allais devenir ? Il y a quelques minutes je discutais encore avec les autres, et là je me retrouve seule sous le feu d’une batteuse qui crache toute la haine des xenos sur moi. Bon sang, je suis jeune, j’ai même pas de famille, mais qu’es ce que je fou là, je vais crever, j’ai pas de raison d’être là, je vais crever, je vais crever, je vais crever, je vais crever …..


« je vais crever !!! je vais crever !!! ……. je vais crever !!! je vais crever !!! »

Erika se met a hurlé comme une démente, la batteuse de l’ork a sans doute eux raison de sa santé mentale, après tout certains diraient que ce n’est qu’une tankiste, elle ne sait pas ce qu’est le véritable combat….

[Clint]

Les trois monstrueux orkoïdes étaient à moins de 30 mètres du pilier en béton, derrière lequel était planqué Krieger. Ils couraient en direction de la carcasse, brandissant d’énormes machettes et des armes automatiques archaïques. Sous le feu nourri de la mitrailleuse, Krieger avait arrêté de tirer. Sur cinq rafales, une seule avait fait mouche. Et encore, l’orkoïde s’était relevé, le bras en sang et le visage ivre de haine.

A trois, se disait Krieger. A trois, je roule sur la droite et je mitraille. Un… Deux…TROIS ! Le soldat de l’empereur fit une roulade acrobatique qui le fit atterrir 2 mètres à droite du pilier de béton écroulé. Les deux orks qui lui faisaient face à 10 mètres, avaient été surpris. Ils avaient focalisé leur attention vers 2 zumains qui avaient sauté dans un puit qui menait au canal. Krieger tira quatre coups. Deux suffirent à faire griller le bas ventre du premier colosse vert. Les deux autres ricochèrent sur l’armure rouillée du second. Le temps que Krieger se relève, l’ork fonçait sur lui à grandes enjambées, tout en hurlant « WAAAAAGH ! ».

Kreiger lâcha son fusil et dégaina son couteau. Viens, connard, viens qu’on en finisse… Au même moment, une détonation sèche et sourde. DOOM… L’ork porte la main à sa poitrine et laisse échapper un hurlement de rage. DOOM… Deuxième coup. Cette fois, l’arcade gauche du boyz explose dans une gerbe de sang et de cervelle. Le corps lourd s’écroule en deux temps.

Derrière Krieger, Clint se tenait accroupi, les deux mains sur la crosse de son Remington. Du canon se dégageait une légère fumée bleutée. Un sourire narquois aux lèvres, Clint fixait Krieger, du genre : « Ouais, petit, tu me dois la vie ». En une fraction de seconde, le petit sourire de Clint disparu. Krieger avait saisi son couteau par la lame et le lança violemment en direction de son sauveur… Le couteau passa à 10 cm de l’oreille gauche de Clint, médusé et interdit, et finit sa course dans la gorge du troisième ork. Ce dernier, debout derrière Clint, brandissant une énorme lame à deux mains, fit deux pas à reculons, sous l’effet de la surprise et du choc. Il perdit l’équilibre et roula jusqu’au canal.

Clint et Krieger se regardaient. Ils venaient de voir la mort en face…

[Rieper]

Au moment ou nous avions pris la décision d'allez dans ce qui étais ni plus ni moins qu'une conduite d'égouts les orks étaient apparus et avaient fait feu.

J'avais réagis très vite ce qui me surprit moi même, j'avais réussi à m'abriter derrière une épave de Tank, qui je suppose avait tenté de passer le pont.

Kierald décide de repartir, je jure que je lui suit comme une ombre.

Il m'indique quelques chose, ah oui la grille celle sur laquelle il vient de trébucher, à 2 on réussit à la soulever.

On rampe l'odeur prend au nez mais au bout de quelques secondes on arrive au bout de ce satané conduit.

J'entend un bruit de moteur je ne suis pas expert mais c'est un bruit assez sourd, je pense à un Leman Russ mais je ne peux rien affirmer.

Peut être les secours pris d'une vigueur nouvelle je lève la tête, trop visible apparement l'ork à la mitrailette me voie et se tourne vers moi.

Avant de retourner dans le tuyau je vois l'image furtive de Erika qui crie, et Clint qui accourt vers elle.

Je pousse Kierlad dans le tuyau et prend quelque secondes pour lui expliquer alors que le tir nourri balaye grossièrement la zone ou nous étions quelques instants auparavant.

Je m'étonne moi même de mon calme mais que faire ...

[Markus]

"Pause les gars, on se calme. Innas, reprends ton souffle. Bon, qui est blessé?"
"Y'a Khren qu'est dans les vaps, mais sa blessure s'est pas rouverte on dirait. Mais c'est qu'il a fait du bon boulot le gros pépère à la radio..."
"Ou boudiou, t'en veux une autre toi?"
"On se calme les deux connards! Et toi gros sac, t'avais pas dit que t'avais mal?"
"Euh si sergent, mais j'pense que c'est rien. C'est Khren qu'a saigné sur mon dos et..."
"Tournes-toi. allez plus vite, viandeux! Mouais, c'est l'autre qui saigne, ben voyons... Tu sais que t'es qu'un gros niais? T'as pas compris que jouer au petit héros, ça sert à rien dans la situation actuelle? Tu m'emmerdes Markus! T'as un trou dans l'épaule, et tu veux me faire croire que t'as rien!? Et si je garde confiance en toi, et que tu me clamces dans les bras, je fais comment moi, j'ai besoin de pouvoir faire des plans fiables! Pas de secrets, sinon on y passe tous! Innas, occupes-toi de ce balourd... T'as rien toi? Et Rage, c'est bon, t'es propre?"

Beu... le sergent m'a engueulé. Il m'a engueulé, alors que moi je pensais faire bien, ils ont autre chose à faire que de s'occuper de moi, non? Ayeuuuu!
"Hey, sac, regardes! Une belle bastos que voilà! Dis merci à ta radio d'avoir freiné la balle! T'as que dalle mon gras! Même pas besoin de recoudre, suffit d'un gros pansement, et d'un poutou..."
"Mais merde à la fin, arrêtez de ma parler comme à un Ogryn bordel! Je sais que je suis pas le plus génial de nous tous, mais je suis pas stupude non plus, vous faîtes chier quoi!"
"Du calme, Markus, arrête de bouger, tu vas gêner Innas dans son boulot."
"Euh oui sergent, pardon sergent."

C'est vrai quoi, sont chiants tous! En plus, faut pas me chercher là! Y'a un con d'ork qu'a troué ma radio avec son flingue, et ça, bah ça me met carrément en colère! Et tous les autres qui m'ont sauté sur le ventre, ben ça me met en colère aussi! Alors si l'ork qu'a troué ma radio i'm'saute sur le ventre, je suis sûr que je pourrais le crever à coup d'coup d'boule! Ouais, c'est vrai ça, ils savent pas combien c'est fragile une radio! Bande de vandales...

Innas: "Khren se réveille, sergent... On fait quoi?"
Rage: "Silence..."
Markus: "Des orks?! " Je bondis sur mon fusil laser.
Rage: "Nan... mais le sergent réfléchit... "

Pfff, et voilà, il me fait encore passer pour le dernier des abrutis... Je sens bvien qu'il me veut pas personnellement du mal. C'est juste qu'il est comme ça, il peut pas s'en empêcher, casser c'est sa manière de tenir le coup aussi.
N'empêche, s'il pouvait casser quelqu'un d'autre de temps en temps, ch'uis pas contre...

"On attend une heure, puis Rage et Innas partiront devant, par le tunnel qui part à gauche de la porte blindée en sortant. On les suivra de 100 mètres, pour diminuer les pertes en cas de ratrapage ou d'embuscade ork..."
"Euh sergent, franchement, vous croyez que c'est utile? On ferait p'têtre mieux de rester ensemble, on sra plus fort si on se fait tomber dessus, et c'est pas chacun de son côté qu'on s'en sortira le mieux, sergent..."
"T'as peur du noir, le gros?" grinça Rage. Y m'énerve lentement, mais sûrement.
"Pour l'instant, tout le monde pionce une heure. Et faîtes le plein de munitions, y'en a dans cette armoire si je me souviens bien. Idem pour le ravito, remplissez les gourdes si y'a encore de l'eau au robinet. Les sachets de rations-survie sont sous les étagères... Pensez aux cpains, j'espère bien les récupérer..."